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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mine de houille Werbrouck
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localisation
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Languedoc-Roussillon ; Gard ; La Vernarède
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aire d'étude
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Gard
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lieu-dit
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Pourcharesse
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hydrographie
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l'Oguègne
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destinations successives
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maison ; atelier ; restaurant
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dénomination
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mine
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; centrale électrique ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; voie ferrée
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époque de construction
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milieu 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Mine faisant partie de l'ensemble d'industrie extractive des mines de Portes. Développement gêné par sa situation isolée. Vers 1850, de Werbrouck, directeur, organise l'exploitation autour d'une galerie centrale qui porte son nom. La première construction importante est la voie en plan incliné dite plan de la Canebière pour remonter le charbon jusqu'à la route d'Alès où il est chargé sur des charrettes. 1854 : création de la Cie des Mines de Portes et Sénéchas, campagne de constructions dans le fond de la vallée, 4 fours à coke (fin en 1908) , criblage, lavage, agglomération du charbon. J. Mires, directeur, fait construire un nouveau plan incliné dit des Mines de Portes. 1864, 1865 : construction de bureaux (le château) , maisons d'ingénieur, d'employés de bureau et des comptables et nombreuses cités formant le village. 1869 : création de la commune de la Vernarède. La centrale électrique est mise en service avant la fin du siècle (bâtiment conservé, cheminée refaite en 1930, fin 1948). 1905 : fusion avec la S.A. de l'Eclairage au Gaz et des Hauts Fourneaux et Fonderies de Marseille. 1911 : Cie Nouvelle des Mines de Portes et Sénéchas. 1920 à 1930 : reconstruction de la plupart des ateliers. 1928 : inondation et abandon des étages inférieurs de la mine. 1946 : nationalisation (Houillères du Bassin des Cévennes). 1953 : fin de l'activité. 1958 à 1961 : démolition des ateliers situés au pied des bureaux (rive gauche). Actuellement, la halle de la centrale est un atelier de mécanique et de menuiserie, les bureaux sont transformés en restaurant, le bâtiment du plan incliné et les logements d'ouvriers en habitations. Existence d'un fonds d'archives privées
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description
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Site industriel desservi par voie particulière ; abri de la chaudière et cheminée circulaire en briques ; au dessus bureaux, 1 étage carré, toit à croupes, degré sur la façade aval, et 4 maisons de style analogue destinées au personnel ; à la Canebière (route D 906) , partie supérieure du plan incliné sur arcades et ancien bâtiment de la machine à vapeur et du chargement des charrettes transformé en hôpital au 20e siècle, massif à 2 étages carrés ; surface bâtie en m2 : 3094
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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2 étages carrés ; 1 vaisseau
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escaliers
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escalier intérieur ; escalier tournant ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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pierre ; brique ; moellon ; appareil mixte ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
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typologie
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arc plein-cintre ; arc segmentaire ; rectangulaire
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état
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vestiges ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Wienin Michel
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référence
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IA00128759
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© Inventaire général
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enquête
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1989
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date versement
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1995/12/22
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Languedoc-Roussillon - Service chargé de l'inventaire Espace Capdeville - 417 rue Samuel Morse - 34 000 Montpellier - 04.67.22.86.86
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