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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mine de fer d'Ougney
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Ougney
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aire d'étude
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Jura
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lieu-dit
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Queue de Croutier
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adresse
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C.D. 125
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dénomination
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mine
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parties non étudiées
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bureau d'entreprise ; hangar industriel ; logement de contremaître ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; quai ; fenil ; écurie
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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1843, extraction à ciel ouvert du minerai pour les Caron, maîtres de forges à Fraisans. 24 décembre 1846, ordonnance royale leur accordant la concession dite du Bois d'Amont : 316 ha sur les communes d'Ougney, Vitreux, Pagney et Rouffange. Mine intégrée en 1854 à la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté. Reliée aux hauts fourneaux de Rans par une voie ferrée ouverte en 1858 par l'ingénieur Ackermann. Construction d'une gare de marchandises (actuel dépôt d'une entreprise de maçonnerie) , d'un bureau de mine et d'une forge de maréchal en 1858, de logements d'ouvriers (la caserne) par l'entrepreneur Paul Courot et d'une écurie en 1862 (écurie prolongée vers 1872 par le logement du chef mineur) , d'une bascule et d'un bureau (dit l'huilerie) vers 1876, d'un logement d'ouvriers sur la commune de Taxenne (1986 AB 85) probablement vers 1900. Déclin de l'exploitation après l'arrêt du dernier haut fourneau de Rans vers 1879. Fermeture en 1922 et liquidation du matériel en 1926. Caserne scindée en deux maisons vraisemblablement après 1945. Annulation de la concession par l'arrêté ministériel du 23 octobre 1972. 2e concession dite de Laffand, sur l'autre versant du vallon, accordée le 30 août 1855 à la Cie des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges du Rhône et de Gier. Fermée en 1877. 300 m de galeries en 1847, 43, 5 km en 1879, environ 84 km à la fermeture. Production : 19 500 t de minerai en roche (et 2600 t en grains) en 1847, 31 990 en 1858, 14 792 en 1882, 1155 en 1894. 72 ouvriers en 1847, 34 en 1854, 100 en 1858 dont 40 mineurs et 20 manoeuvres à l'intérieur.
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description
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Site industriel desservi par embranchement ferroviaire. Elévations à travées pour les logements, aujourd'hui tous habités. Essentage de planches pour l'écurie et le fenil du logement du contremaître. Bureau dit l'huilerie : briques grises, baies en arc plein cintre. Logement d'ouvriers désaffecté (Taxenne) : étage de soubassement, un étage carré, élévation à travées, toit à croupes, baies en arc segmentaire. Statue surmontant autrefois l'entrée dite de sainte Barbe : Vierge avec barre à mine, tonneau de poudre, herminette, maillet, broches et ciseaux, barre et pelle.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; béton ; moellon ; béton aggloméré ; enduit partiel ; bois ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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décor
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sculpture
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représentation
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sainte Barbe ; symbole professionnel
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sujet : Immaculée Conception transformée en sainte Barbe par ajout d'attributs et d'outils de mineur
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typologie
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baie rectangulaire ; arc segmentaire ; arc plein cintre
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA00125886
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1988
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date versement
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1995/07/26
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Poupard, Laurent - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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voir aussi
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Visite guidée
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