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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Phare de Cordouan (Etablissement de signalisation maritime n°1123/000)
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localisation
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Aquitaine ; Gironde ; Le Verdon-sur-Mer
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aire d'étude
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Subdivision du Verdon
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hydrographie
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Gironde (embouchure de la)
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dénomination
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phare
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parties non étudiées
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chapelle ; logement
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époque de construction
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2e moitié 14e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle ; 4e quart 18e siècle
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année
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1354 ; 1584 ; 1790
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auteur(s)
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Teulère (ingénieur) ; Foix Louis de (architecte)
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historique
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Le plus ancien phare de France. Une première tour fut bâtie au XIIIème siècle sur les ordres du Prince de Galles Édouard, dit Prince Noir. Il gouverne alors la Guyenne qui est une possession anglaise (1332-1371). Une tour et une chapelle étaient présentes sur l'île. (plan de Tassin, de 1634). Plus tard sous le règne de Henri III, une nouvelle tour est construite par l'architecte Louis de Foix (qui avait construit le Palais de l'Escurial). Marché conclu le O2 mars 1584, puis reconduit en 1894. En 1606, à la mort de Louis de Foix, son fils Pierre le remplace . Travaux terminés en 1611 par François Beucher (leur ancien conducteur). La première tour à une forme "circulaire, à environ 16 m de diamètre à sa base. Elle est formée de plusieurs étages superposés dont le diamètre va en diminuant. Elle comprend au rez-de-chaussée : un vestibule avec quatre cabinets, au premier étage : une grande salle nommée appartement du roi, au second : une chapelle voûtée, ornée de pilastres et de sculptures, avec deux rangs de fenêtres. La voûte de cette chapelle supporte un pavillon dont le diamètre est réduit à 5, 40 m, au-dessus se trouve la lanterne formée de 8 arcades et d'une voûte avec cheminée en forme de clocheton. Un grand escalier à vis de 2, 20 m de diamètre, dessert les deux premiers étages et se termine à la galerie qui entoure la voûte de la chapelle. Il se prolonge ensuite avec une largeur moindre dans une tourelle extérieure, qui conduit à la galerie su dernier étage. Un autre escalier établi extérieurement sur la voûte du dernier étage, conduit jusqu'à la lanterne en pierre dont le diamètre ne dépasse pas 1, 50 m". (Extrait de Travaux Publics de la France, pg 30). On y brûlait un mélange de poix, de goudron et de bois. De 1661 à 1664, le soubassement est renforcé et la lanterne est aménagée.Eclairage par huile de poisson. 1727 : charbon dans une lanterne de fer conçue par l'ingénieur M. de Bitry et fabriquée dans les forges du Berry. En 1782, une nouvelle lanterne abrite des réflecteurs métalliques de Sangrain. En 1789, l'ingénieur Teulère est chargé de rehausser la tour à 60 m. Il conserve uniquement le rez-de-chaussée et les deux premiers étages jusqu'à la chapelle. Il installe une tour de forme conique, de 4 niveaux, terminée par une galerie et une lanterne. Dès son allumage, elle est équipée de réflecteurs paraboliques sur un support tournant. Il travaille avec la collaboration du chevalier de Borda. Coût des travaux : 163 238 livres. Fresnel choisit le phare pour y installer le premier prototype de son appareil lenticulaire. Il est allumé en 1823. Il fonctionnera pendant 31 ans (jusqu'en 1854) puis sera remplacé par un appareil catadioptrique (coût 87 300F) plus performant. Peu de changement architecturaux depuis 1823.
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description
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- Description architecturale : Hauteur au-dessus de la mer : 37 m puis 69, 7 m. Taille générale : 67, 50 m.Hauteur focale : 63 m. Description : Tour tronconique sur soubassement circulaire en maçonnerie de pierres, ornementée et décorée de pilastres et de sculptures. Logements divers. Chapelle, fortement modifiée vers 1790, par l'adjonction d'une surélévation tronconique. - Description technique : 1er feu : 1611 : mélange bois, poix, goudron, huile. Vers 1664 : bassin avec huile de poisson. De 1727 à 1782 : charbon. 1782 : Réverbère de 80 réflecteurs Tourtille-Sangrain de 8 pouces sur une armature fixe. 12 novembre 1790 : 12 grands réflecteurs paraboliques Ø 82 cm, avec lampe d'Argand et machine de rotation Lemoyne et Mulotin, tournant. 1793 : changement des réflecteurs paraboliques par des réflecteurs fabriqués par Lenoir. Ø 82 cm, tournant. 1ère optique : 20 juillet 1823 : premier appareil lenticulaire de Fresnel installé dans un phare, focale 0, 92 m à 8 panneaux dioptriques et miroirs de renvoi. Autres optiques : 11 août 1854 : feu à éclipses blanc de minutes en minutes. Focale 0, 92 m, catadioptrique. 01 mai 1896 : feu fixe à secteurs blancs, rouges et verts, focale 0, 92 m. 1948 : feu à occultations (2+1) toutes les12 secondes. focale 0, 92 m. Même optique modifiée. Combustibles : Huile végétale : 1782. Huile minérale : vers 1875. Vapeur pétrole : 1907. Electrification : 1948. - Etat actuel : Tour tronconique. Hauteur 67, 5 m sur soubassement circulaire en maçonnerie de pierres ornementées et décorées de pilastres et de sculptures. Lanterne Ø 3, 50 m à trois niveaux de vitrages plans sur murette en maçonnerie de pierre. Feu fixe à secteurs blanc, rouge, vert, à occultation 2+1 de 12 sec. Optique d'horizon au 7/8 de focale 0, 92 m. Ancienne cuve pour écrans à occultation en place comme support de lampe électrique. Sans marque. Support blanc sans marque. Lampe halo 2000W. Portée 18 milles. Visitable.
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étages
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étage de soubassement
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décor
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sculpture
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représentation
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buste
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété de l'Etat
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protection MH
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1862 : classé MH
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site protégé
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site classé
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type d'étude
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inventaire des phares
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rédacteur(s)
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Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe
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référence
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IA33001224
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© Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture, Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/12/12
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date mise à jour
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2005/09/05
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crédits photo
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Dreyer, Francis - © Francis Dreyer ; © Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture
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Contact service producteur
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voir aussi
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Visite guidée
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autre dossier
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dossier de protection
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