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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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rocher artificiel dit "Le Rocher"
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localisation
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Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Lunéville
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aire d'étude
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Lunéville centre
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adresse
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place de la 2e Division de Cavalerie
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dénomination
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rocher artificiel
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édifice contenant
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jardin du château Stanislas dit "Les Bosquets", actuellement parc public
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4
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époque de construction
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2e quart 18e siècle
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année
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1742
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auteur(s)
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Héré Emmanuel (architecte) ; Richard François (fontainier)
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personnalité(s)
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Leszczynski Stanislas, duc de Lorraine (commanditaire)
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historique
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Rocher artificiel aménagé en 1742 pour Stanislas Lecszcinsky contre le mur de soutènement de la terrasse nord du château, le long du grand canal, par l'architecte Emmanuel Héré (1705-1763), qui lui consacre plusieurs pages dans son "Recueil des plans, élévations et coupes ... des châteaux et dépendances que le Roi de Pologne occupe en Lorraine" publié en 1752. Dans ce décor de roches et de grottes, étaient installés 88 automates représentant des personnages et des scènes de la vie quotidienne. Actionnés par des fils de fer mis en mouvement grâce à un système hydraulique, ils furent réalisés, pour la partie mécanique, par François Richard, horloger et fontainier du duc. Fort célèbre en son temps, le Rocher participait à la renommée du château de Stanislas et fut largement commenté. Il est connu aujourd’hui essentiellement par 2 sources iconographiques : le Recueil d’Héré et un tableau attribué à André Joly (1706-1781), conservé au Musée Lorrain. A la mort de Stanislas, en 1766, l'ensemble fut démonté et les automates, mis alors en vente, ont disparu. La plupart des automates furent enlevés par l'adjudicataire Krantz, ancien fontainier du duc Stanislas. Les quelques vestiges qu'il restait du Rocher au début du 19e siècle formaient un amas de cailloux qui fut rasé vers 1860.
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description
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Le Rocher formait une sorte de paysage montagneux fait de blocs de grès et disposé en U, contre le mur de soutènement de la terrasse du château, sur une longueur d'environ 250 mètres. Côté ouest, se trouvait une balustrade avec un balcon soutenu par des colonnes toscanes, pour permettre aux courtisans d'observer l'ensemble et les automates en mouvement. On y voyait des scènes de la vie paysanne sur un fond de roches et d'arbustes et quelques bâtiments, en bois ou en brique, tels que moulin, cabaret, grange ; les automates étaient des figures plates en carton. Ils représentaient des corps de métiers : meunier, berger, cardeuse de chanvre, scieurs en long, maréchal ferrant, rémouleur, charron, blanchisseuse, paysan, musicien, soldat, mais aussi des enfants sur une balançoire et un ermite en prière, ainsi que de nombreux animaux : cheval, chien, chat, mouton, brebis, rat, poules, chèvre, vache, pigeons, et un singe. Sur les extrémités en retour du U, quatre baies étaient creusées, simulant des grottes dont le fond était orné d'une peinture de paysage en trompe l'oeil.
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décor
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sculpture ; peinture
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représentation
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ornement à forme végétale ; cheval ; chien ; chat ; mouton ; chèvre ; oiseau ; pigeon ; vache ; singe ; pierre ; musicien ; enfant ; homme ; moine
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représentation de scènes de la vie quotidienne et paysanne
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état
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détruit
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type d'étude
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étude d'inventaire
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rédacteur(s)
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Tronquart Martine
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référence
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IA54002215
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© Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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2005
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date versement
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2016/06/30
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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