historique
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La rue Toulzac actuelle a été percée en deux campagnes successives. La partie sud, comprise entre la place centrale (actuelle place Charles-de-Gaulle) et la place du Civoire (actuelle place des Patriotes-Martyrs) a été ouverte entre 1792 et 1803, et la partie nord, entre cette même place et le boulevard, en 1832-1833. Dès 1792, un projet prévoit de mettre en communication directe les deux sorties nord et sud de la ville. Pour cela, une rue doit être percée dans la partie nord de la ville intra-muros, entre la porte dite de Corrèze et la grande place centrale où doit être installée la halle au blé. En 1793, Dupeyron, élève du Génie du département de la Corrèze, propose un plan de percement (non retrouvé). Il s'accompagne du projet de la démolition des prisons qui sont installées sur le tracé. En 1803, seule la partie sud de la rue (appelée partie haute) , est percée au travers de l'ancien enclos du prieuré Saint-Martin, acquis nationalement par la ville, mais ses rives sont restées non loties pendant plusieurs décennies. Dès 1805, le sieur Latour-Crémoux, acquéreur d'une partie du couvent des Ursulines, fait construire sa maison, en face de la place du Civoire (actuelle place des Patriotes-Martyrs) , sur l'alignement projeté pour la continuation de la rue alors dénommée rue Neuve. En 1808 est repris le projet de percement de la partie nord de la rue, jusqu'au boulevard. On prévoit de lui donner le nom de rue Napoléon ou rue Impériale. Mais les travaux ne commencent qu'en 1832, à l'incitation du maire, Toulzac, dont la rue portera le nom (adoption des plans et devis en mars 1832). La porte d'enceinte, dite porte de Corrèze, est détruite en mai-juin 1832, afin de faciliter l'accès à la nouvelle rue. Les immeubles construits après 1832 ne respectent plus le programme de façades régulières qui avait été envisagé en 1808. Un projet de modification des alignements sur le côté ouest de la rue, entre 1898 et 1903, n'aboutit pas.
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