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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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rue Le-Pelletier
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône ; Marseille 16e arrondissement
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aire d'étude
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Grand Projet de Ville, l'Estaque-les Riaux
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lieu-dit
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Estaque-Gare (quartier de l')
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dénomination
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rue
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parties non étudiées
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immeuble ; maison
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époque de construction
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2e moitié 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La rue Le-Pelletier est en réalité un tronçon du chemin de la Nerthe, lui-même section du grand chemin de Saint-Louis au Rove, voie reliant sous l'Ancien Régime Marseille à l'actuelle commune du Rove et à l'étang de Berre, à travers le terroir agricole de Marseille et le massif montagneux de la Nerthe. L'appellation actuelle de rue Le-Pelletier apparaît dans le cadastre de 1912. En 1819, le chemin de la Nerthe traverse des terrains agricoles en coteaux, majoritairement plantés de vignes. Avec la construction de la voie ferrée et l'implantation de la gare en 1851, l'urbanisation du quartier démarre de part et d'autre du chemin, le transformant en voie urbaine. Les premières maisons apparaissent dans les années 1850-1860 et se multiplient dans les décennies 1870 et 1880. En 1890, le front de rue est entièrement constitué. Plusieurs immeubles ont été construits par des familles de tuiliers et étaient probablement à l'origine des immeubles de rapport.
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description
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La rue Le-Pelletier actuelle comprend la portion de l'ancien chemin de la Nerthe comprise entre l'impasse Capus à l'est et l'impasse du Bon-Coin à l'ouest. Sa rive sud présente un alignement de façades mitoyennes, uniquement interrompu par le carrefour avec le boulevard Fenouil. En revanche, les constructions offrent de fréquentes ruptures de l'alignement en hauteur, faisant alterner des groupes d'immeubles à un et deux étages. La rive nord comporte plusieurs ruptures de l'alignement, au sol et en hauteur. L'absence de jardin sur rue crée un paysage urbain très dense. Les immeubles et maisons sont souvent pourvus de commerces en rez-de-chaussée et trois édifices présentent des passages couverts carrossables donnant accès à des cours arrières. En raison de l'activité économique induite par la gare et les tuileries du quartier, les immeubles de la rue ont souvent bénéficié d'une architecture plus soignée que dans d'autres secteurs. Plusieurs façades possèdent des décors de céramique, en frise sous les corniches ou en bandeau au-dessus des fenêtres ; quelques-unes présentent des balcons (fait assez rare à l'Estaque pour l'architecture de la période). A noter également la présence de façades en briques, le plus souvent enduites. A l'est des traverses Bovis et de la Vente, l'habitat est plus modeste, à l'exception de deux maisons de notable (Références IA13001325 et IA13001326), pourvues de belles façades et de grands jardins en fond de parcelle.
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typologie
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voirie primaire ; rue principale
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Brunet Marceline ; Fuzibet Agnès
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référence
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IA13001064
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© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/02/04
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date mise à jour
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2015/01/21
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crédits photo
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Heller, Marc - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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