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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de petit matériel électrique (usine de piles électriques) de la Compagnie industrielle des piles électriques (Cipel) , puis Gipelec, puis Ralstom Energy Systems
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Caudebec-lès-Elbeuf
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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adresse
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5, 7 rue Théodore Chènevière
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dénomination
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usine de petit matériel électrique
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; conciergerie ; cour
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époque de construction
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3e quart 20e siècle
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année
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1955
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La Société pour le perfectionnement des générateurs électrochimiques, devenue la Compagnie industrielle des piles électriques, dite Cipel en 1948, est implantée à Elbeuf depuis 1937, dans l'ancienne filature Olivier-Picard située 12 rue Boucher de Perthes. Au début des années 1950, la saturation de cette unité, contraint la socité à la construction d'une nouvelle usine. En 1953, la Cipel rachète l'ancienne usine textile Lécailler spécialisée dans la filature, le tissage et l'effilochage de laine. Après avoir réutilisé les lieux, de nouveaux bâtiments sont construits en 1955, occupant près de 37000 m2. En 1979, les marques Mazda-Cipel et Saft-Leclanché s'unissent et deviennent Gipelec. Le bilan du groupe redevient rapidement positif. En 1985, la réunion des activités piles grand public de Gipelec et de Wonder débouche sur la création d'une nouvelle Cipel. En 1988, la mise en fabrication d'une pile sans mercure dite "green power" donne à l'usine une nouvelle bouffée d'oxygène. En 1989, le capital de la Cipel s'élève à plus d'un milliard de francs. Elle est alors rachetée par le groupe américain Purina et devient Ralston Energy Systems dont les piles sont vendues sous la marque Energizer. En 1998, Ralstom décide d'arrêter la production à Caudebec pour ne conserver que l'emballage et le dispatching de produits désormais fabriqués en Grèce et en République Tchèque. L'activité cesse définitivement en 1999 et l'usine est entièrement détruite. Pour la fabrication des piles sont employées annuellement 3600 tonnes de zinc provenant de France et du Japon, 7300 tonnes de bioxyde de manganèse provenant du Ghana de Grèce et du Japon, 550 tonnes de noir d'acétylène, 250 tonnes de crayon de carbone... En 1965, la production journalière dépasse 1 million d'éléments. Dans les années 1980, la production annuelle moyenne s'élève à 360 millions de francs. En 1990, avec fabrication des piles sans mercure, la production atteint 2, 5 millions d'éléments par jour. Entre 1960 et 1970, la Cipel emploie 1500 personnes. L'usine occupe encore 730 personnes en 1985, 650 en 1989, 600 en 1990, 200 en 1998.
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description
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L'usine compte trois ateliers de fabrication. Un premier atelier est construit en béton et ciment, en rez-de-chaussée, en shed, tuile mécanique et verre en couverture. Un second atelier de fabrication est construit en béton et ciment, en rez-de-chaussée, toit en terrasse. Un troisième atelier de fabrication en béton et ciment, en rez-de-chaussée, toit bombé. La conciergerie est édifiée en brique sur un étage carré.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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béton ; ciment ; brique
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couverture (type)
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toit bombé ; shed ; terrasse ; toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique ; tôle ondulée ; verre en couverture
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couvrement
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charpente métallique apparente
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état
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détruit
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Emmanuelle Le Roy-Real
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référence
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IA76000415
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© Inventaire général
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enquête
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1993
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date versement
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2002/12/03
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Kollmann, Christophe - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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