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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de chaussures Dourdet, puis Bouttier, puis Hétier frères, et usine de petit matériel électrique Efgé, puis usine de chaussures de la Chaise et Ribière, actuellement magasin de commerce Thebault et maison
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localisation
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Limousin ; Haute-Vienne ; Limoges
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aire d'étude
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Limoges
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adresse
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42, 44 avenue Emile-Labussière ; 13, 19 rue de l'Elysée ; 60 rue du Mas-Loubier
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destinations successives
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magasin de commerce ; maison
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dénomination
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usine de chaussures ; usine de petit matériel électrique
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; salle des machines ; logement patronal
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1893 ; 1895 ; 1896 ; 1898 ; 1923
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auteur(s)
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Rouchaud A. (architecte)
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historique
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De 1893 à 1896 Léonard Dourdet construit une usine de chaussures spécialisée dans la fabrication de tiges et talons ; elle est composée de plusieurs ateliers et d'un logement patronal. Ce dernier, comme l'atteste la date portée, est édifié en 1895 par l'architecte A. Rouchaud. En 1898, Eugène Bouttier reprend l'affaire et fait édifier à l'angle de la rue du Mas-Loubier et de la rue de l'Elysée, une salle des machines pour installer une machine à vapeur, ainsi qu'un bâtiment annexe pour les transmissions. Sans doute lors de l'abandon de la vapeur au profit de la force électrique, la salle des machines et ses annexes sont loués après la Première Guerre mondiale à la société Efgé, fabricant de piles électriques, qui elle-même cède la place en 1924 au fabricant de chaussures de la Chaise et Ribière (fermeture vers 1928). Sur le reste du site, la société Hétier frères (S.A.R.L. en 1924) succède à Eugène Bouttier après la Première Guerre mondiale, et agrandit en 1923 les ateliers de la fin du 19e siècle. Au milieu des années 1950 Hétier Frères entreprend la fabrication de chaussures proprement dite, avant de fermer dans les années 1970. Aujourd'hui, seuls subsistent le logement patronal, un pan de mur d'atelier, ainsi que la salle des machines et ses bâtiments annexes. Ces derniers sont actuellement occupés par un magasin de commerce spécialisé dans les papiers peints, revêtements de sol... Une machine à vapeur est installée en 1898, remplacée par l'énergie électrique vers 1920. L'usine était dotée vers 1900 de 3 générateurs à vapeur et de deux cheminées de 28 mètres. L'usine emploie 80 ouvriers en 1895, 123 en 1914 (34 machines mécaniques et 13 machines à bras) , 119 puis 73 ouvriers en avril et décembre 1920. En 1925 Hétier frères emploie 61 ouvriers (93 en 1950, 75 en 1965) , de la Chaise et Ribière en emploie 55.
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description
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Le logement patronal se compose d'un sous-sol, d'un étage carré et d'un étage de comble. Construit en moellon de pierre enduit et en pierre de taille calcaire (soubassement, chaînages, bandeaux et corniches) , il est couvert d'un toit à longs pans brisés en ardoise, percé de lucarnes couvertes de frontons. L'ancienne salle des machines se compose de trois halles. La halle centrale (de la machine) , la plus étroite, devait initialement être en rez-de-chaussée (aujourd'hui divisée en trois niveaux). Elle est coiffée d'une charpente métallique apparente en profilés rivetés formant une verrière, reposant sur des consoles métalliques. La façade, entièrement en pierre de taille calcaire, est percée de deux grandes baies superposées dont les chambranles sont harpés. La baie inférieure est couverte d'un linteau droit, la baie supérieure est couverte en plein cintre. Cette halle est cantonnée de deux ressauts formant pilastres. Elle est coiffée d'une corniche en mitre. Un modillon galbé, formant la clef de la baie supérieure, porte la date de construction (1898) qui vient interrompre la corniche. Celle-ci est surmontée d'un acrotère. Les halles latérales sont en moellon, enduites dans leur partie inférieure. Elles sont percées chacune de deux baies superposées, à encadrement en pierre de taille (harpé). Les baies inférieures sont scindées par un meneau. Initialement à deux niveaux, ces bâtiments en ont aujourd'hui trois. Le bâtiment ouest est couvert d'un toit à longs pans. Le bâtiment est, plus large, est couvert d'un toit à longs pans brisés, ce qui a permis de conserver aux deux parties une même hauteur de faîtage, plus bas que celui de la halle centrale. Ces toits sont en tuile mécanique. La façade postérieure s'adossait aux anciens ateliers, d'où le fort contraste avec la façade antérieure (façade aveugle).
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ardoise ; verre en couverture
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (enquête partielle, commune de Limoges)
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rédacteur(s)
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Pillet Frédéric
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référence
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IA87000182
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© Inventaire général ; © Ville de Limoges
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enquête
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2002
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date versement
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2004/01/22
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date mise à jour
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2012/01/23
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crédits photo
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Rivière, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel 27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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