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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de tabletterie dite usine de pipes Delacour
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Saint-Claude
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aire d'étude
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Jura
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adresse
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14 bis, 14 ter rue Carnot
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destinations successives
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usine de lunetterie ; établissement de danse ; gymnase ; restaurant
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dénomination
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usine de tabletterie
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parties non étudiées
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bureau d'entreprise ; cheminée d'usine ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; garage ; logement
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éléments remarquables
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cheminée d'usine ; pièce de séchage
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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siècle détail
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3e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Bâtie vers 1892, l'usine de pipes d'Alix Delacour (actuel 14 bis rue Carnot) est agrandie par la construction vers 1893, de l'autre côté de la route (23 rue Carnot) , d'un bâtiment regroupant séchoir à ébauchons et entrepôts puis, vers 1909, d'ateliers de même fonction la prolongeant vers le sud-ouest (14 ter). A la disparition de la S.A.R.L. Delacour vers 1960, ces derniers passent à la S.A. Charles Bourgeois et Fils, de Morbier, qui y installe un atelier de lunetterie fonctionnant jusque vers 1987 (actuellement, ils seraient occupés par une société de décoration de lunettes venant d'Oyonnax, le séchoir à ébauchons un temps loué à une entreprise de plomberie-zinguerie étant désaffecté). L'usine proprement dite est achetée par la société pipière Jean Lacroix et Cie qui y loge une partie de son personnel, la dote d'une remise à automobile vers 1965 et élargit sa production aux supports de pendulettes. Fondée en 1962, cette S.A. est intégrée le 1er janvier 1988 dans le groupe Cuty Fort Entreprises, aux côtés des sociétés Chapuis-Comoy, Jeantet-David et Emile Vuillard. Le bâtiment abrite depuis une discothèque en étage de soubassement, une salle de gymnastique (bientôt remplacée par une pizzeria) au rez-de-chaussée et des logements à l'étage carré et dans l'étage en surcroît. Celui de 1893 avait quant à lui été vendu dès 1955 à la société d'ébauchage Manzini. Machine à vapeur attestée en 1898. 1969, fabrication des pipes avec des machines automatiques et semi-automatiques issues de l'atelier du constructeur Jean Emain, de Saint-Claude. Jusqu'à 400 personnes (?) dans la 1ère moitié du 20e siècle, 45 à l'usine (dont 31 femmes) et 8 à domicile en 1948, 30 à l'usiné en 1958. 25 salariés chez Bourgeois en 1969, 12 chez Lacroix (8 en 1987).
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description
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Usine : étage de soubassement, étage carré, étage en surcroît et comble, toit à longs pans brisés avec métal sur le brisis. Ateliers de 1909 : étage de soubassement, étage carré pour le corps central et comble à surcroît pour les corps latéraux, pignon couvert. Pièce de séchage : en rez-de-chaussée avec étage de soubassement, croupe au sud-ouest, métal en couverture. Remises à automobile : parpaing de béton, terrasse en béton sur celle au nord-est. Cheminée d'usine cylindrique en briques rouges. ; surface du site en m2 : 5906
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage en surcroît ; étage de comble
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escaliers
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monte-charge
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit partiel ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; pignon couvert ; croupe ; terrasse
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; métal en couverture ; béton en couverture
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA39000432
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1992
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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voir aussi
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Visite guidée
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