Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 122

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Usine métallurgique dite les Forges du Hurtault, actuellement maison
localisation Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Signy-l'Abbaye
aire d'étude Ardennes
lieu-dit Hurtault (le)
hydrographie Vaux (la)
destinations successives maison
dénomination usine métallurgique
parties non étudiées pièce de stockage du combustible ; logement d'ouvriers ; écurie ; bassin de retenue ; bief de dérivation
époque de construction 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le Hurtault était l'un des plus importants établissements métallurgiques du département. Il fut créé en 1525 par Jean Regnesson, sur un terrain cédé par l'abbé de Signy à charge d'y établir une forge et un fourneau. Dès cette époque on y trouve : une forge à battre fer, fourneau, marteau et deux affineries. Exploité par la famille du fondateur durant le 16e siècle, il passe ensuite à Jean Robin, fermier général de l'abbaye cistercienne de Signy, en 1602, puis à son fils. A partir de 1670 et jusqu'en 1699, c'est Gérard Coulon qui afferme l'usine, ainsi que celle du Bois-Martin. Il fait d'ailleurs doubler le haut fourneau vers 1685. C'est au Hurtault que l'on fond de nombreuses munitions d'artillerie ainsi qu'une partie des tuyaux destinés aux fontaines du parc de Versailles. Au cours du 18e siècle, il conserve sa spécialité des fontes moulées et fournitures d'artillerie, notamment pour la compagnie des Indes.
Lors de la Révolution, l'usine, vendue comme Bien National, est rachetée par les frères Desliars et Joseph Alexis Poulain, maître de forges de Boutancourt. Elle passe ensuite à Pierre Louis Hivert, puis est rachetée en 1806 par le grand maître de forges de Thiérache, Léopold Augustin Raux. Ce dernier fait, en 1812, une demande de maintien du Hurtault, qui comprend alors deux hauts fourneaux dans le même bâtiment, une forge, une batterie de boulets à deux marteaux, trois magasins aux fers, etc. L'ensemble était actionné par six roues hydrauliques. A la mort du propriétaire en 1815, l'usine passe à son petit-fils Augustin Barrachin qui l'exploitera jusqu'en 1883. Dans les années 1880, les deux fourneaux sont éteints et remplacés par deux cubilots pour faire de la fonte de seconde fusion. L'établissement fonctionnera en moulerie jusqu'au début du 20e siècle. Actuellement le site est reconverti en maison.
De nos jours, subsistent la digue, des vestiges du bâtiment de la forge, ainsi que les coursiers d'eau et les cabinets qui contenaient l'eau et protégeaient les coursiers. Les restes du bâtiment des hauts fourneaux ont été détruits dans les années 1980. Mais il reste une superbe halle à charbon construite entre 1812 et 1832, dont la charpente doit remonter au 18e siècle.
description La digue dérivant le cours de la Vaux existe toujours. Le socle du bâtiment de la forge est encore bien visible, ainsi que les deux coursiers d'eau et les cabinets de pierre. Au sud, l'élément remarquable du site est la grande halle à l'architecture typique du premier tiers du 19e siècle ; elle est bâtie en moellon calcaire à toit à longs pans à demi-croupe et charpente en bois apparente couverte d'ardoise. Au sud-ouest les écuries en brique et le logement du commis dont la forme est semblable à celle de la halle sont également en place et l'étaient déjà en 1812.
étages en rez-de-chaussée
gros-oeuvre calcaire ; moellon
couverture (type) demi-croupe ; toit à longs pans
couverture (matériau) ardoise
couvrement charpente en bois apparente
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Marasi Julien ; Alves Gilles ; Decrock Bruno
référence IA08000603
  © Région Champagne-Ardenne
enquête 1985
date versement 2009/12/12
date mise à jour 2010/02/02
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire
3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1040]

101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200

Requête ((usine métallurgique) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0