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Réponse n° 26

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site maison de maître dite Château de Lansac
localisation Aquitaine ; Gironde ; Ambès
aire d'étude Lormont
lieu-dit Lansac
adresse 16 avenue du Général-de-Gaulle
dénomination maison
parties non étudiées parc ; pigeonnier
époque de construction 16e siècle (détruit) ; 17e siècle (?) ; 1er quart 18e siècle
siècle détail 4e quart 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) Surt Pierre (charpentier) ; Lenoir Pierre (maçon) ; Chapeaublanc François (maçon)
historique Les cartes du 18e siècle mentionnent la maison noble de Lansac qui dans la documentation est citée dès le 16e siècle. Elle fut sans doute reconstruite au 17e siècle par les seigneurs de Lansac dont le château était situé sur la rive droite de la Dordogne dans le Bourgeais. La demeure est encore reconstruite vers 1720 par Pierre Surt, charpentier à Lagrave-d'Ambarès et par Pierre Lenoir, maçon à Ambarès pour le parlementaire bordelais Denys. Vers 1765 François Chapeaublanc, maçon, refait un portail et une maison de gardien donnant sur l'antique route du Chemin de la Vie. Le domaine est vendu vers 1780 à la famille de Gères dont le monogramme orne une cheminée. Des plans-masse et des photos anciennes permettent de reconstituer le domaine. Un corps de logis rectangulaire, parallèle à la Dordogne, "sans trace de fortification", était flanqué à l'ouest de vastes dépendances établies selon un plan en U autour d'une cour ouverte à l'ouest. Un jardin découpé en carrés s'étendait en face du logis. Une allée traversait le chemin longeant la Dordogne et conduisait à l'embarcadère. Le plan complexe de l'aile orientale des dépendances permet de supposer qu'elle était constituée de constructions plus anciennes. Le logis de plan barlong se composait d'un corps principal à quatre travées, dominé du côté de la rivière par un pavillon central et du côté de la cour par un pavillon latéral dans lequel était établi l'escalier en maçonnerie. La demeure n'a pas été terminée car le second pavillon latéral n'a jamais été construit ; elle fut détruite en 1967 sauf la travée centrale avec pavillon et la partie gauche inachevée. A l'intérieur une cheminée et des portes datent du début du 18e siècle, d'autres cheminées ont été remaniées au début et à la fin du 19e siècle, date à laquelle on construisit l'escalier en charpente.
description Entourée de constructions récentes, la maison dite château de Lansac est située à la limite de l'ancien village et à proximité de la Dordogne dont elle est séparée par une route. Au centre d'un jardin la demeure est constituée d'un corps de logis à un étage carré dominé à l'arrière par un pavillon. On accède à l'ensemble par une allée qui traverse un terrain inoccupé ; un pigeonnier s'élève dans cette partie du jardin. Les murs de la demeure sont en pierre de taille ; des tuiles creuses couvrent le corps de logis, le pavillon est couvert d'ardoise. Un toit à longs pans couvre l'étage et un toit brisé couvre le pavillon. L'élévation antérieure présente deux travées à un étage carré. La porte principale est inscrite dans la travée de droite ; elle est encadrée de tores. L'élévation postérieure tournée vers la rivière est dominée par un pavillon à étage de comble éclairé par une fenêtre de lucarne pendante. La porte, située dans le pavillon, est flanquée de deux demi-croisées. De larges moulures plates quadrillent les élévations ; des corniches règnent sur les baies et un fronton cintré surmonte chaque lucarne. Le rez-de-chaussée est distribué par un couloir placé le long de l'élévation antérieure mais les pièces communiquent aussi en enfilade ; un escalier en charpente conduit à l'étage. Une cheminée et des portes à panneaux complètent le décor intérieur. Les dalles qui constituent le perron semblent être d'anciennes marches d'escalier en vis. La demeure actuelle représente la moitié de la précédente qui elle-même n'avait jamais été achevée.
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier tournant ; en charpente
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; toit brisé en pavillon
couverture (matériau) ardoise ; tuile creuse
décor sculpture
représentation fronton ; monogramme
  Des frontons cintrés couronnent les lucarnes. Le monogramme I G I orne le linteau d'une cheminée.
typologie pavillons à étages
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Maffre Marie-Hélène
référence IA33001388
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2006/11/24
date mise à jour 2008/11/13
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
 
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Requête ((Ambès) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0