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Réponse n° 39

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site village
localisation Aquitaine ; Gironde ; Ambès
aire d'étude Lormont
hydrographie Dordogne (la)
dénomination village
parties non étudiées lavoir ; presbytère ; mairie ; école ; embarcadère ; place ; lotissement concerté ; gendarmerie ; gymnase ; salle des fêtes ; cité
époque de construction milieu 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
auteur(s) Monginoux Robert (architecte)
historique Ni les vestiges archéologiques, ni les documents anciens ne semblent fournir beaucoup d'informations sur la disposition du village dont les cartes géographiques mentionnent les différentes étapes de constitution à partir du 18e siècle. Isolé au milieu des marais, un hameau groupé autour d'une chapelle Notre-Dame ou Sainte-Marie dépendant de la paroisse Saint-Pierre-de-Quinsac-en-Barès (actuellement Ambarès-et-Lagrave, canton de Carbon-Blanc) s'est sans doute formé au Moyen Age puis le village d'Ambès s'est véritablement constitué au milieu des vignes vers 1770 avec la création de la paroisse d'Ambès et la reconstruction de la chapelle érigée en église paroissiale Notre-Dame. Il n'était alors composé que de quelques maisons alignées à l'est de l'église que jouxtaient un cimetière et un presbytère. La maison dite domaine de la Chapelle (étudiée) limitait le village à l'ouest ; un chemin le reliait à la route dite Chemin de la Vie et des embarcadères ou " peyrats " permettaient l'accès par la Dordogne. Le plan cadastral de 1824 mentionne de nouvelles constructions le long de la Dordogne. Au milieu du 19e siècle, le déplacement du cimetière et la construction de la mairie et des écoles attireront l'implantation de nouvelles maisons mais ce n'est qu'à la fin du 19e siècle, avec la reconstruction de l'église et de l'hospice, que le village prend un nouvel aspect autour d'une place publique agrandie. Avec le début de l'industrialisation de la commune, durant le 2e quart du 20e siècle de nouveaux aménagements transformeront le village : lavoir et groupe scolaire par l'architecte Robert Monginoux, puis château d'eau. Au 3e quart du 20e siècle plusieurs cités construites pour la municipalité et pour les salariés de la centrale thermique EDF (étudiée) et de la raffinerie ESSO (étudiée) , viennent agrandir les parties orientale et méridionale du village alors qu'à l'ouest s'installent une gendarmerie et le bâtiment des sapeurs-pompiers. A la fin du 3e quart du 20e siècle l'aménagement de la place principale, la transformation ou la reconstruction des édifices publics et l'édification de l'immeuble dit Célibatorium modifient la partie septentrionale et la limite orientale de l'agglomération.
description Le village d'Ambès est situé dans la partie centrale de la commune au bord de la Dordogne. Il forme un quadrilatère presque régulier qui ouvre à l'est et à l'ouest vers les prairies établies sur les marais asséchés mais qui est limité au nord par la Dordogne et au sud par l'ancienne route dite Chemin de la Vie, elle-même doublée d'une nouvelle voie routière. Les rues plutôt orthogonales délimitent des îlots qui, près de l'église (étudiée) , sont constitués de bâtiments communaux (mairie, école étudiée) et de maison en pierre de taille entourées ou précédées d'un jardin (maisons et fermes étudiées, dossier collectif). Autour de l'église et de la mairie quelques rues gardent un tracé plus sinueux déterminé par des cheminements anciens. Des maisons et des constructions publiques (gymnase, salle des fêtes, cinéma étudié) ceinturent cet ensemble ; elles-mêmes sont entourées de cités composées de petites maisons isolées ou groupées par 2, 3 ou 4. Ces logements, en rez-de-chaussée ou à un étage, comprennent un garage ; ils sont alignés et entourés de jardins. Recouvertes d'un enduit et d'un badigeon, certaines maisons semblent bâties en briques, d'autres en parpaings de béton ; les toits à 2 pans sont couverts de tuiles creuses mécaniques. La partie occidentale du village est partiellement occupée par le cimetière (étudié). L'ensemble des constructions est peu élevé (1 étage) mais quelques-unes parmi les plus anciennes sont établies sur un étage de soubassement ; seul l'immeuble dit Célibatorium possède 3 étages.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Maffre Marie-Hélène
référence IA33001368
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2006/11/24
date mise à jour 2008/11/13
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
 
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Requête ((Ambès) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0