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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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port dit Terminal d'Ambès
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localisation
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Aquitaine ; Gironde ; Ambès
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oeuvre située en partie sur la commune : Bayon
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aire d'étude
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Lormont
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adresse
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route du Bec
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hydrographie
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Garonne (la) ; Dordogne (la)
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dénomination
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port
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parties non étudiées
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avant-port ; cale ; embarcadère ; voie ferrée ; gare ; maison ; bâtiment administratif d'entreprise ; entrepôt commercial ; douane
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époque de construction
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19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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Wiotte Pierre Emmanuel (ingénieur) ; Pairier (ingénieur) ; Mchrabian Léon (ingénieur)
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historique
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Quelques cartes et travaux historiques mentionnent l'évolution de l'activité fluviale de la commune d'Ambès. Différents embarcadères et le poste de douane des Charmilles constituent les premiers aménagements puisque en 1824 les relevés cadastraux mentionnent 11 embarcadères sur la Dordogne et 6 sur la Garonne. La construction d'une cale et d'un ponton servant d'embarcadère dans le port du village vers 1850 sera complétée vers 1870 par celle d'une cale à Fort-Lajard et par celle d'embarcadères publics au Marquis et au Burck. Ces embarcadères (appontements ou pontons) sont utilisés pour la pêche, le courrier, le transport des passagers et des marchandises navigant sur la Garonne et sur la Dordogne. Les rives de la Garonne sont en même temps stabilisées par la construction entre 1854 et 1868 de digues émergentes en rochers et entre 1896 et 1900 d'épis formés d'une ligne de pieux clayonnés selon les projets plus anciens des ingénieurs Wiotte (1823) et Pairier (1840). Les transports fluviaux de proximité sont progressivement abandonnés après la guerre de 1914-1918 et seul le port de pêche reste actif mais entre 1928 et 1932 les installations portuaires connaissent un radical changement avec la construction, à l'extrémité de la presqu'île, d'un avant-port pétrolier par l'ingénieur Léon Mchrabian. En 1945 cet avant-port est partiellement détruit par les bombardements mais l'embarcadère du Marquis est reconstruit en bois pour accueillir les marchandises et les voyageurs qui ne peuvent atteindre Bordeaux par voie fluviale à cause des épaves qui encombrent le fleuve. Grâce à l'application du plan Marshall, en liaison avec les différentes entreprises industrielles qui se développent dans la presqu'île et à cause de l'exportation du pétrole venant de Parentis (Landes) , le Terminal d'Ambès connaît à partir de 1949 de nouveaux aménagements, dont la construction de différents embarcadères publics et privés (avec grues ou conduites forcées) , digues, enclos avec portail, entrepôts commerciaux, bâtiments administratifs et maisons des officiers de port. Les éléments issus des démolitions sont répartis au confluent des deux cours d'eau contribuant à stabiliser les berges. Le Port Autonome de Bordeaux crée ainsi un avant-port relié par voie ferrée avec gare et voie routière à la ville de Bordeaux et aux établissements industriels voisins. A proximité de l'ancienne cale remaniée et du poste de douane construit vers 1960, la commune aménage en 1998 le port du village en construisant un embarcadère et une halte nautique pour les bateaux de plaisance et les péniches de voyageurs.
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description
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D'abord situé à proximité du village d'Ambès, le port s'est déplacé vers la pointe de la presqu'île du Bec-d'Ambès au confluent de la Dordogne et de la Garonne et le long de la Garonne. Composé de digues et d'une douzaine d'embarcadères publics et privés porteurs de grues (dont une dite grue Marshall) et de conduites forcées pour les produits pétroliers et chimiques, il constitue un avant-port de Bordeaux. Autour des infrastructures situées à l'extrémité de la presqu'île, dans un enclos fermé par des grilles et un portail, ont été établies les constructions destinées au fonctionnement de ce port : bâtiments administratifs, entrepôts commerciaux et maisons des officiers de port. Une voie ferrée avec une gare dessert cet avant-port de Bordeaux d'ailleurs partiellement situé sur la commune de Bayon (canton de Bourg). Le port d'Ambès s'est aussi développé à proximité du village où est implanté, non loin du port dit de la Cale, un poste de douane et un embarcadère pour bateaux de plaisance et péniches de voyageurs.
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propriété
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propriété publique ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Maffre Marie-Hélène
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référence
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IA33001363
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2006/11/24
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date mise à jour
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2008/11/13
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crédits photo
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Lejeune, Alain - © Région Aquitaine - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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