|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maison de maître dite Château la Menaude
|
localisation
|
Aquitaine ; Gironde ; Ambès
|
aire d'étude
|
Lormont
|
lieu-dit
|
Menaude (la)
|
adresse
|
route du Burck
|
dénomination
|
maison
|
parties non étudiées
|
chai ; cuvage ; étable ; grange ; pavillon de jardin ; chapelle ; cour ; clôture de jardin ; portail
|
époque de construction
|
16e siècle (détruit) ; 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
|
siècle détail
|
17e siècle (détruit)
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
personnalité(s)
|
Lestonnac Jeanne de (habitant célèbre) ; Bosc Jean-Jacques (habitant célèbre) ; Dompierre d'Hormoy Charles-Marie (habitant célèbre)
|
historique
|
La documentation permet d'établir la liste des propriétaires du château la Menaude mais ne permet pas de constituer l'historique des bâtiments. Les documents anciens mentionnent la maison noble de la Menaude dès le 16e siècle ; les cartes la signalent au 18e siècle et elle est décrite rapidement au 19e siècle. Lors d'une étude ponctuelle, vers 1980, le service de l'Inventaire a photographié différentes élévations. La maison située au bord de la Garonne, perpendiculaire au fleuve était entourée de jardins et précédée d'une cour cantonnée de pavillons et fermée d'une clôture avec portail. Des dépendances, très vastes formaient un second bâtiment complexe situé au sud de la demeure à laquelle il avait été relié par un corps de logis. La maison noble sans doute recueillie en héritage par Jeanne de Lestonnac, sainte fondatrice d'une congrégation religieuse, fut vendue à un parlementaire bordelais au 17e siècle et à partir de cette date la demeure fut transformée en propriété viticole successivement tenue par divers acquéreurs dont les plus notoires furent Jean-Jacques Bosc, député et négociant bordelais et Charles-Marie Dompierre d'Hormoy, ministre de la Marine de la IIIe République. Comme d'autres demeures du Bordelais, la maison associait le lieu de villégiature et l'exploitation viticole. Le logis et un corps de dépendances semblaient dater de la première moitié du 18e siècle par leur situation en bordure de la Garonne, perpendiculaires au fleuve et par l'ornementation de la façade principale du logis. Les jardins et la cour semblent avoir été réaménagés à la fin du 18e siècle par la construction de pavillons, de clôtures avec portails et d'un corps de bâtiments reliant le logis et les dépendances. D'autres dépendances avec de nouveaux chais et logements de style néoclassique ont été ajoutés à chacun des bâtiments au 19e siècle. La chapelle, mentionnée au 19e siècle, n'a pas été localisée. Le logis, qui était en mauvais état lors de l'étude ponctuelle, fut détruit en 1988 en vue du développement industriel de la presqu'île. Certaines dépendances demeurent, actuellement en mauvais état.
|
description
|
Situé dans la partie méridionale de la commune, à la limite de la zone industrielle, le château La Menaude est entouré de prairies occupant les marais asséchés autrefois plantés de vignes. Constituée de deux bâtiments principaux, la maison dite château la Menaude s'allongeait perpendiculairement au fleuve tandis que les dépendances, établies initialement selon un plan en L fermaient la cour du logis et constituaient une seconde cour dont l'angle fut occupé ensuite par un chai supplémentaire. Un mur de clôture accosté d'un pavillon sépare la cour de la route. Une dernière dépendance est construite en aval de cet ensemble. Les bâtiments sont bâtis en pierre de taille et moellon ; ils sont couverts de tuile creuse sauf le pavillon de jardins couvert d'ardoise. Le logis était établi en rez-de-chaussée sur un étage de soubassement constitué de pièces voûtées ; les autres logements s'élevaient d'un étage carré. Les dépendances s'étendaient en rez-de-chaussée. Un fronton polygonal à base interrompue régnait sur la façade principale du logis dont les trois baies s'inscrivaient dans un décor de bandeaux plats, de cadres et de tables saillantes. Des bandeaux plats et des corniches à modillons agrémentaient les autres bâtiments. Des toits à longs pans et pignons couverts abritent les différents corps de bâtiments ; des croupes terminent les toits du côté de la Garonne. Le pavillon de jardin est couvert d'un toit à l'impériale. L'intérieur n'a pas été visité ; l'envahissement des bâtiments par la végétation ne permet pas une vue d'ensemble.
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
1 étage carré ; étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; toit à l'impériale ; pignon couvert ; croupe
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse ; ardoise
|
couvrement
|
voûte en berceau
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
volute ; fronton
|
|
Un fronton polygonal à base interrompue régnait sur la façade principale du logis ; la corniche supérieure était couronnée par un décor de volutes et de boules d'amortissement.
|
typologie
|
mur pignon en façade ; édifices agricoles indépendants
|
état
|
détruit
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Maffre Marie-Hélène
|
référence
|
IA33001431
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2003
|
date versement
|
2006/11/24
|
date mise à jour
|
2008/11/13
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
|