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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Presbytère Saint-Michel-du-Tertre, actuellement immeuble de rapport
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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adresse
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37 rue Jules-Guitton
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destinations successives
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immeuble
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dénomination
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presbytère
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parties non étudiées
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cour ; jardin
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éléments remarquables
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élévation
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époque de construction
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2e moitié 16e siècle ; milieu 18e siècle
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siècle détail
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2e moitié 17e siècle ; 19e siècle
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année
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1581
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Ayrault Michel (commanditaire) ; Moreau Paul (commanditaire)
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historique
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Presbytère bâti dans le milieu et la 2e moitié du 16e siècle, postérieurement à 1539, date d'un procès de mitoyenneté entre le corps de ville et la paroisse Saint-Michel-du-Tertre, assurant que le presbytère n'existait pas encore. La construction s'est effectuée en deux campagnes rapprochées avec antériorité de la partie nord, celle-ci probablement redevable au curé d'alors, Michel Ayrault, sans doute apparenté à une grande famille angevine du même nom. Une requête de réparation et remise en état du presbytère, datée de 1565, laisse imaginer une construction déjà existante depuis un certain temps. En 1603, une conclusion d'assemblée paroissiale fait état de "la construction du bastiement neuf de la cure", qui pourrait peut-être correspondre à l'extension sud du logis. Un jardin en prolongement est créé au même moment sur une partie du cimetière. L'ensemble de ces travaux revient au curé Paul Moreau. Entre-temps, en 1598, le presbytère avait reçu la visite de Henri IV, de passage à Angers, qui y suivit un office depuis l'une des fenêtres. La cage d'escalier conserve des vantaux de porte de la 2e moitié du 17e siècle. Au milieu du 18e siècle, une aile secondaire d'habitation est rapportée sur la cour et le logis est fortement remanié : réalisation d'une nouvelle couverture, reprise des baies nord du rez-de-chaussée, remaniement de l'élévation orientale (sur l'actuelle impasse privée) par de nouvelles baies et un portail sur l'ancienne tour d'escalier. C'est alors qu'est remployée à hauteur de la corniche du corps principal une pierre sculptée et datée (1581) , provenant du presbytère même ou du cimetière. Deux expertises du presbytère, effectuées en 1748 et 1773, sont probablement à insérer dans ce contexte de travaux. Au 19e siècle, le corps de communs est surélevé d'un étage carré et le corps principal à nouveau remanié, baies de la façade sud, modifications intérieures avec notamment la reconstruction de l'escalier, probablement lors de division du bâtiment en appartements. L'appartement du rez-de-chaussée a été agrandi sur le jardin en 1978, puis sur la cour d'entrée en 1987.
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description
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Edifice entre cour et jardin suspendu, en bordure d'une venelle (impasse privée aujourd'hui) traversant l'ancien cimetière Saint-Michel-du-Tertre et qui menait à l'église paroissiale du même nom. Il est composé d'un corps principal de plan massé double en profondeur (plan rectangulaire avant extension) et d'une aile en retour sur la cour. Le gros-oeuvre est en moellon de schiste, sauf la surélévation du corps secondaire qui est en tuffeau. L'édifice est à un étage carré et comble à surcroît pour le corps principal ; le corps annexe était de structure identique avant qu'un second étage carré remplace le comble habitable. L'élévation latérale sur la venelle est à travées. Le corps principal est couvert de toits à longs pans brisés à croupes, l'aile sur cour, de toits à longs pans et pignons couverts. L'escalier était initialement une tour d'escalier hors-oeuvre abritant une vis ou un escalier à petit mur-noyau ; la tour subsiste, coiffée aujourd'hui d'un appentis, mais la cage d'escalier a été agrandie : c'est désormais un escalier demi-hors-oeuvre, tournant à retours avec jour, en bois et rampe de fonte. Selon les descriptions du 18e siècle, une salle sur cour et une chambre sur jardin composaient le corps principal, la cuisine et un office étant logés dans l'aile secondaire.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; croupe ; appentis ; noue ; toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture
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représentation
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pilastre ; ornement à forme géométrique
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Le portail d'entrée de la cage d'escalier est constitué de deux pilastres à chapiteaux doriques ou toscans portant un entablement nu. Le vantail de porte comprend deux panneaux couronnés de demi-doucines affrontées.
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typologie
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Hôtel à cour antérieure.
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état
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restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49000940
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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1985
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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