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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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édifice agricole : rucher-miellerie
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Lagarde
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aire d'étude
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Ariège
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lieu-dit
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Sibra
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dénomination
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édifice agricole
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édifice contenant
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jardin d'agrément
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4
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parties non étudiées
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rucher ; atelier de fabrication
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Villary de Fajac Alcide (propriétaire)
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historique
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La date de construction du rucher n'est pas connue. Il est probable qu'elle fait suite aux premiers aménagements du jardin en 1883. D'après l'analyse architecturale, le rucher a été construit en deux étapes : la première concerne l'extrémité orientale entre les deux premiers piliers, la deuxième est la longue extension qui suit. es archives familiales conservent deux photographies, dont l'une, encadrée, est signée Antonin Provost, photographe connu à Toulouse à la fin du 19e siècle. Les deux photographies, apparemment du même atelier, ont été prises autour de 1890. Elles représentent l'extrémité orientale (la plus ancienne) du rucher et le parc jusqu'au château, en contrebas de l'allée des marronniers. Au premier plan, de toutes jeunes plantations occupent les surfaces de terrain entre les deux allées de pins : secteur de plantes mellifères. Une visite du rucher, effectuée par la Société d'Agriculture de l'Ariège dont Villary de Fajac est membre, est relatée dans le Bulletin de janvier 1912. A cette date, le rucher est complet, avec ses 80 ruches, et le pavillon occidental est qualifié «d'isba russe». Le rédacteur évoque «sa vieille réputation de rucher modèle» ainsi que la médaille de vermeil obtenue peu avant au concours agricole de Toulouse. La phase d'extension de l'ensemble pourrait donc se situer autour des années 1900 (1895-1905 ?). Le style rustique en ciment faux-bois adopté pour le pavillon occidental, a été mis à la mode à cette période par des entreprises spécialisées (Maison H. Chassin de Paris et Robino Aîné, succursale à Bordeaux). Le style rustique est aussi illustré par tout un mobilier réparti dans le parc. La tradition familiale attribue à l'épouse de Villary, Pauline, la passion des abeilles et la réalisation des décors peints qui ornent le mur interne du long couloir du rucher.
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description
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Le rucher-miellerie de Sibra est implanté dans une prairie naturelle, à l'ouest du parc, au-delà de l'allée des marronniers. Il est disposé en biais pour être orienté plein sud, mais aujourd'hui la végétation non contrôlée tend à envahir les espaces de dégagement qui l'entouraient. C'est un bâtiment en forme d'appentis très allongé, cantonné par deux pavillons carrés : le musée apicole et la miellerie. L'appentis abrite un long couloir d'environ 80 m, bordé par un socle maçonné continu conçu pour supporter les ruches. La toiture en appentis, couverte en tuiles, est soutenue, côté sud, par des poteaux métalliques plantés à intervalles réguliers dans le soubassement maçonné. L'espace libre est fermé par un grillage percé en partie basse de petites ouvertures en demi-lunes destinées à faciliter la circulation des abeilles depuis leur planche d'envol. L'intérieur de l'appentis est agrémenté de plusieurs petits oratoires en rocaille de ciment, dotés de statuettes ou d'images pieuses, telle une croix en métal sur la porte du pavillon-musée, ornée d'une image du Sacré-Coeur au-dessus d'une composition peinte représentant abeilles et papillons. Sur le mur interne de l'appentis figurent également des panneaux peints représentant des plantes mellifères, des insectes butineurs et des papillons. La première pièce carrée accolée à l'est de l'appentis conserve les dispositions et le matériel de l'ancienne miellerie : cuisinière à bois avec cheminée, centrifugeuse, ainsi qu'une collection d'anciennes ruches en bois ou en faux tronc d'arbre en ciment. A l'opposé, le pavillon carré de style rustique en faux bois peint abrite l'ancien musée apicole. Un conduit de cheminée en fonte perce le plafond en faux bois. Ce pavillon, de plan presque carré, est construit sur le modèle d'une construction rustique en planches et rondins de bois : le décor extérieur, imitant les branches sectionnées et les veines du bois, est rehaussé par une peinture ocre et rousse, rendant quasiment parfaite l'illusion du matériau.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; brique ; enduit partiel
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couverture (type)
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appentis ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile plate mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente
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décor
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peinture ; décor stuqué
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représentation
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fleur ; plante ; abeille ; insecte ; ornement à forme végétale ; arbre ; tronc ; rameau
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Peintures murales représentant des fleurs et plantes mellifères avec les insectes butineurs qui les fécondent (papillons, abeilles, bombyx du mûrier...). Décor sculpté en ciment de forme végétale et arborescente (tronc d'arbre, branchages tronçonnées).
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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2004/07/07 : inscrit MH
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Le château, son parc avec toutes ses fabriques et annexes, en totalité : inscription par arrêté du 7 juillet 2004.
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type d'étude
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jardins remarquables
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rédacteur(s)
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Fournier Claire
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référence
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IA09002707
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2011
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date versement
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2015/10/21
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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