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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ancienne école (préau d'école) , puis mairie
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Bonnac
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aire d'étude
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Communauté de communes du Pays de Pamiers
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destinations successives
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mairie
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dénomination
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école
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éléments remarquables
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loggia ; balcon ; portique ; lucarne ; épi de faîtage
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1899 ; 1903 ; 1904 ; 1905 ; 1908
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auteur(s)
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Luguel (architecte) ; Séguy Célestin (entrepreneur) ; Sauret Emile (architecte)
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historique
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D'après le cadastre napoléonien, l'épi de maisons situé sur le côté ouest de la place Delpech se prolongeait en 1824 jusqu'au milieu de la place. En 1899, un incendie en démolit cinq maisons. En 1903, un projet de mairie sur cet emplacement est déposé par Luguel, architecte-instituteur à Bonnac : "une partie sera édifiée sur une vieille maison appartenant à la commune, le reste empiètera sur la place". Le devis précise que les murs latéraux de l'ancien bâti seront gardés, le reste démoli. La commune adresse une demande de subvention au Préfet. Malgré un traité d'adjudication passé en 1904 avec Célestin Séguy, entrepreneur à Pamiers, la municipalité, en février 1905, renonce et rembourse l'adjudication : le Conseil décide en effet la construction, rue du Moulin, d'une école-mairie dont le projet est confié à l'architecte Emile Sauret. Or, à la même date, le projet de la place Delpech resurgit. En effet, la cour de récréation de l'école des filles, située au nord du bâtiment et à l'ombre des autres maisons, est jugée insalubre pour les enfants. Emile Sauret est chargé de projeter un nouveau préau couvert surmonté d'un logement pour l'institutrice adjointe, "au sud des bâtiments, sur un terrain communal récemment acquis". Il s'agit du terrain précédemment prévu pour la mairie-école. Les plans, signé par Sauret en 1905, sont conservés à la mairie de Bonnac. Les travaux du nouveau bâtiment sont achevés en 1908. Architecte peu connu hors du contexte local, Emile Sauret a réalisé en 1912 le buffet des eaux de la fontaine de La Bastide-de-Lordat et en 1922 les plans du monuments aux morts de la Tour-du-Crieu. Le nouveau bâtiment fait figure d'école-mairie : il semblerait que le projet ait évolué car il ne comporte pas de logement, mais à l'étage une grande salle avec cheminée utilisée en 1962 comme salle des fêtes et salle du Conseil Municipal.
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description
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L'ancien préau occupe une position en vue à l'ouest de la place. Au-dessus d'une galerie ouverte en rez-de-chaussée, il comporte un étage surmonté d'un comble à surcroît sous un toit en pavillon. Un escalier à deux volées droites occupe la partie ouest. Sur sa façade antérieure un portique précédé par trois marches comporte une travée couverte en briques armées, entre deux arcades en anse de panier. Ce portique donne accès à la galerie ouverte du rez-de-chaussée dont les baies sont clôturées par des balustrades en ciment compressé. Couverte sur ses deux travées d'un plafond en bois sur poutre et solives, la galerie communique avec la porte de la cage d'escalier. Le sous-bassement est composé d'une assise en granite, puis d'une maçonnerie en brique recouverte d'un enduit imitant de fausses chaînes en pierre de taille horizontale. Le portique soutient à l'étage un balcon bordé de balustres de pierre, terminé aux angles par une pile décorée d'un vase de style Médicis. L'étage abrite une grande salle. Ses trois baies, dont une porte-fenêtre centrale plus large, ouvrent à l'est sur le balcon. Leurs couvrements sont en arc segmentaire écrasé, orné de pierres saillantes à la clé et aux angles. L'ensemble se détache en légère saillie du mur, ainsi que les chaînes d'angle et un fin bandeau sous la corniche de l'entablement. Celui-ci est compris entre deux corniches moulurées, il est composé d'un parement de briques ajouré laissant voir l'enduit du mur. L'avant-toit, débordant, est interrompu en façade antérieure par une lucarne imposante coiffé d'une toiture à deux pans. Cette lucarne est percée d'une baie de style mauresque, et précédée d'un balcon de pierre à balustres, reposant sur deux épaisses consoles en pierre, ancrées entre les couvrements des baies du premier étage. Le toit en pavillon est retroussé à ses bases. L'avant-toit repose aux angles sur de fins corbeaux moulurés en bois. La même composition est lisible sur les trois travées latérales de l'immeuble. Seule la travée de l'escalier comporte une toiture surbaissée, et un occuli au sud.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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brique ; granite ; pierre de taille ; maçonnerie ; bois ; ciment ; enduit partiel ; enduit d'imitation
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couverture (type)
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toit en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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avant-toit débordant
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Claeys Laurent ; Fournier Claire ; Pradier Sandrine
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référence
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IA09000171
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© Inventaire général ; © Communauté de communes du Pays de Pamiers
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enquête
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2002
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date versement
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2005/01/25
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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