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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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jardin d'agrément, puis jardin public dit parc de l'Hôtel de Ville
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Lavelanet
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aire d'étude
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Ariège
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adresse
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7 avenue Alsace-Lorraine
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hydrographie
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Touyre (le)
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dénomination
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jardin d'agrément
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édifice contenant
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demeure
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4
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parties non étudiées
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allée ; serre
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jardin
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pelouse ; groupe d'arbres
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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siècle détail
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3e quart 20e siècle
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année
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1896 ; 1969
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auteur(s)
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Rocher (architecte) ; Laberty (architecte)
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personnalité(s)
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Bastide (commanditaire)
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historique
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Un système de canaux de dérivation captait les eaux de La Touyre pour alimenter différentes usines ainsi qu'un moulin (en 1837 : Moulin de Sicre) situé sur cette propriété. Le nom «Les Aulnaies» encore attaché à l'emprise du parc et que l'on retrouve à l'extérieur, dans le nom de la voirie qui le contourne, pourrait évoquer d'anciennes plantations d'aulnes. Le jardin a été aménagé par Etienne Bastide, sur les terrains du moulin achetés à Achille Rolland, dans le style bourgeois du 19e siècle. Dès 1888, juste après la demeure, il commence par la construction du mur de clôture en pierre sèche le long de la route, poursuivant par les plantations de haies puis d'arbres entre 1888 et 1891. La construction d'un aqueduc en béton en 1891 pourrait être liée au remblaiement du canal. En effet, celui-ci n'est plus visible actuellement. Une véranda-serre est accolée à la demeure à la fin du 19e siècle. Acquis par la commune, il a été transformé en jardin public.
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description
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Jardin d'agrément de demeure bourgeoise, établi en bordure du ruisseau La Touyre, sur un terrain triangulaire de 1 ha dont la pointe est orientée au nord-est. Il est relié au ruisseau par tout un système de canaux de dérivation, canal d'amenée et canal de fuite, au passage desquels il bénificie d'une pièce d'eau centrale en forme de Y. De là partaient deux bras de canaux, en partie comblés aujourd'hui : le bras sud rejoignant directement le canal de fuite, le bras nord s'élargissant en bassin pour passer sous une bâtisse située au nord de la demeure. Plusieurs ponceaux franchissent cette succession de canaux. La partie centrale du jardin se développe au sud de la demeure établie dans l'angle nord-est de la parcelle. Le jardin, grillagé à l'est, ouvre sur l'avenue par un large portail à deux piliers à bossage datables des années 1890. De plan mixte, régulier et irrégulier, cette partie comporte un vaste parterre central formant boulingrin, souligné de cotonéaster taillé en bordure et ceinturé par deux allées qui desservent d'autres espaces engazonnés. Les plantations d'origine ont été progressivement remplacées, à l'exception de trois hêtres âgés. Les essences arborées et arbustives en place puisent dans le catalogue des arbres ornementaux des années 1900 (hêtre pourpre, liquidambar, tilleuls, sumac, conifères, arbre de Judée...). Moyennement entretenu, le caractère paysager du jardin s'est atténuée avec le temps, cédant la place à l'expression plus banalisée du jardin public. Une statue de Jean Jaurès orne les proches abords de la demeure. L'ancienne serre est restée attenante, dans le prolongement nord.
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plan
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jardin mixte
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élévation
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jardin de niveau
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gros-oeuvre
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pierre ; maçonnerie
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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jardins remarquables
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rédacteur(s)
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Fournier Claire
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référence
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IA09002701
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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1991
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date versement
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2015/10/21
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dossier en ligne
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