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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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monument aux morts de la guerre de 1914-1918
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Sieuras
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aire d'étude
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Ariège
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dénomination
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monument aux morts
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1922
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auteur(s)
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Cazeneuve (entrepreneur)
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historique
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Dès la fin de la Grande Guerre, le conseil municipal de Sieuras et son maire Armand Barrioulet présentent un premier projet de monument aux morts au préfet du département de l’Ariège. Le 30 mai 1920, le préfet rappelle la loi du 9 décembre 1920 qui "interdit d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics à l’exception des terrains des sépultures dans les cimetières, des monuments funéraires". La commission d’esthétique par l’intermédiaire d’Emile Sauret, architecte départemental, propose quelques modifications au projet de cette commune. Le préfet adresse le décret daté du 23 avril 1921 qui autorise la construction de ce nouvel édifice. D’un coût de 3 630 francs couvert par une souscription publique (700 francs), le budget communal (2 030 francs) et une subvention de la commission administrative du bureau de bienfaisance (900 francs), ce monument aux morts est construit par l’entreprise Cazeneuve frères demeurant à Villeneuve-Durfort. Même si ce dossier est ouvert jusqu'en juin 1922 (versement des mandats de paiement des divers travaux), le 12 février 1922, le doyen de la paroisse de Lézat-sur-Lèze bénit le monument aux morts en même temps qu’un drapeau en soie dédié au Sacré-Coeur. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en annexe.
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description
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Situé contre le mur sud du clocher de l’église Saint-Sulpice à Sieuras, le monument aux morts forme un ensemble avec le Christ en croix fixé contre le même mur de l’édifice paroissial ainsi que les deux plaques émaillées. Sur un soubassement en béton armé, le monument aux morts est entouré d’une grille en fer (dimensions : h = 163, la = 268, pr = 213) sans portillon et de couleur noire. Sur un socle en béton peint en blanc, le monument en pierre (dimensions : h = 220, la = 162, pr = 162) est constitué de deux marches, d’un socle surmonté d’un obélisque terminé en pointe de diamant. La face principale comporte des inscriptions gravées et peintes en noir, la dédicace communale "AUX MORTS DE LA / GRANDE GUERRE / 1914 - 1918" sur le socle et, sur l’obélisque, des éléments de décors polychromes (croix latine, drapeaux français) sont au-dessus de la liste des morts. Contre le mur du clocher et au niveau du socle du monument, deux plaques en fer, émaillées (dimensions : h = 33, la = 25), portent chacune un médaillon représentant un soldat en buste encadré de ses médailles (croix du combattant à gauche et croix de guerre à droite) suivi au-dessous de l’identité du soldat, de son âge, de son régiment et de la date et du lieu de son décès. Le Christ en croix (dimensions non prises) est composé d’une statue en fonte, de couleur claire, fixée sur une croix en fer de couleur marron.
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gros-oeuvre
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béton ; marbre ; pierre
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décor
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sculpture ; ferronnerie
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représentation
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drapeau ; croix latine ; décoration ; croix de guerre ; Christ en croix
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Les drapeaux français sont des symboles patriotiques liés à la croix latine de l'Eglise. Le Christ en croix participe à ce monument. La médaille militaire a été instituée le 22 janvier 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte et la croix de guerre, oeuvre du sculpteur Paul-Albert Bartholomé, a été créée par la loi promulguée le 8 avril 1915.
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dimensions
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h = 317 ; la = 268 ; pr = 213
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typologie
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monument obélisque
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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monuments aux morts de l'Ariège
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rédacteur(s)
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Roques Patrick
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référence
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IA09002619
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2004
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date versement
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2016/07/13
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date mise à jour
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2016/08/19
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dossier en ligne
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