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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945 et de la guerre de 1954-1962 (Algérie)
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Luzenac
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aire d'étude
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Ariège
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dénomination
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monument aux morts
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1922
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auteur(s)
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Pescaire Frédéric (tailleur de pierre) ; Conésa André (sculpteur)
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historique
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Le 16 mars 1922, le conseil municipal de Luzenac réuni sous la présidence de son maire Narcisse Espy engage "dans le but de perpétuer la mémoire des enfants de la commune qui sont morts pour la France" le projet d'élever un monument commémoratif sur la place publique du village. Le 17 avril 1922, la municipalité reçoit le devis présenté par Frédéric Pescaire, tailleur de pierre demeurant à Tarascon. Le dossier de ce projet est présenté à la commission départementale d'esthétique réunie à Foix. Après avoir demandé quelques changements, cette commission donne un avis favorable le 23 juin 1922. Le maire informe le préfet du montant de la souscription publique recueillie par les membres du comité du monument et signe avec Frédéric Pescaire un traité de gré à gré pour des travaux s'élevant à 5 000 francs qui doivent être impérativement terminés le 30 septembre 1922. Le monument aux morts est inauguré le lundi 18 septembre 1922, le lendemain de la fête locale en présence de Paul Laffont, sous-secrétaire d'Etat aux PTT, du préfet de l'Ariège ainsi que des deux députés de l'Ariège, de nombreux maires et d'une foule imposante. Le 4 octobre 1922, la construction de deux murs en maçonnerie et l'achat et la pose de la grille de clôture ainsi que l'aménagement du terrain sont entrepris pour un coût de 4 755,50 francs. Les obus qui proviennent des ateliers liés à l'extraction du talc - reconvertis pendant la Grande Guerre en ateliers de fabrication d'armement - et la palme en bronze sont rapidement ajoutés. Après la Seconde Guerre mondiale, la plaque de marbre blanc dédiée à ceux morts en 1939-1945 a probablement été fixée au cours des années 1950. La sculpture en fer située devant le monument, représentant un porte-drapeau, due à André Conésa, salarié des Talcs de Luzenac, a été mise en place en 1975 et la plaque dédiée à ceux morts en Algérie a été fixée après le déplacement du monument en 2003. Il est depuis situé contre le mur extérieur de l’église paroissiale.La liste des noms, prénoms, dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments des militaires morts pour la France figure en pièce annexe.
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description
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Le monument aux morts de Luzenac déplacé en 2003 est situé à droite de l’entrée de l’église paroissiale. Sur un soubassement en béton armé, le monument (dimensions : h = 311, la = 199, pr = 202), entièrement en granite, est composé de deux marches, d'un socle surmonté d'un obélisque terminé en pointe de diamant. La face principale orientée vers le nord comporte contre le socle une plaque de marbre blanc (dimensions : h = 44, la = 80, pr = 3) gravée d'inscriptions peintes en noir dédiées aux morts de la Seconde Guerre Mondiale et commémorant la guerre d’Algérie. La même face, au niveau de l'obélisque porte une plaque de marbre blanc veinée de gris (dimensions : h = 129, la = 55, pr = 3) gravée d'une croix de guerre encadrée par les dates "1914" et "1918" et suivie d'inscriptions peintes en noir, la liste des morts de la Grande Guerre. Une palme (dimensions : h = 35, la = 70) de feuilles de laurier et de chêne en bronze est au-dessus de cette plaque. La face ouest comporte une plaque de marbre blanc (dimensions : h = 41, la = 62, pr = 3) veinée de gris gravée de la dédicace communale peinte en noir "AUX ENFANTS / DE / LUZENAC / MORTS POUR LA PATRIE". Le monument aux morts est entouré d'un espace floral limité par une bordure en béton. Six obus reliés par une chaîne en fer de couleur verte sont autour du monument. Une pierre en granite située devant, est surmontée d'une sculpture en fer portant les lettres « R F » et servant de porte-drapeau. Elle remplace la sculpture due à André Conésa. Autour de la bordure en béton, un espace gravillonné est entouré d’une grille en fer (h = 105) fixée dans une bordure en pierre. Sur le côté droit, la grille est équipée d'un portail. Elle délimite l’espace mémoriel (dimensions : la = 720, pr = 465). Un mur en pierre du pays est édifié contre le mur de l’église, derrière le monument et quatre sapins encadrent l’édicule.
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gros-oeuvre
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marbre ; pierre ; granite ; fer
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décor
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sculpture ; ferronnerie
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représentation
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croix de guerre ; palme : laurier, chêne
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La croix de guerre, oeuvre du sculpteur Paul-Albert Bartholomé, a été créée par la loi promulguée le 8 avril 1915. Les feuilles de chêne symbolisent la puissance et l'éternité et le laurier, la récompense donnée aux vainqueurs.
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dimensions
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h = 311 ; la = 199 ; pr = 202
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typologie
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monument obélisque
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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monuments aux morts de l'Ariège
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rédacteur(s)
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Roques Patrick
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référence
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IA09002607
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2003
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date versement
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2016/07/13
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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