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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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gare du Vernet
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Le Vernet
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aire d'étude
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Communauté de communes du Pays de Pamiers ; Ariège
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lieu-dit
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Guinguette (la)
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dénomination
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gare
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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année
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1860
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La voie ferrée de Toulouse Saint-Simon à Foix a été réalisée dans les années 1860. Lors de l'enquête sur les stations, en 1860, le rapport de l'ingénieur en chef de la compagnie des chemins de fer du Midi indique quatre stations dans l'Ariège. Il manque celle du Vernet. Dans sa séance du 31 août 1860, le conseil général émet le voeu que deux stations supplémentaires soient placées, l'une à Saint-Jean-de-Verges, la deuxième au Vernet d'Ariège. En séance, le conseil municipal du Vernet aidé en cela par les municipalités de Montant, Mazères, Bonnac, La Bastide-de-Lordat, Trémoulet et Gaudiès et les pétitions des populations locales demande le 23 septembre 1860 qu'une gare soit construite sur cette commune. La station paraît indispensable à l'embranchement auquel aboutissent la plupart des routes qui desservent les villes et villages de la basse-Ariège. De plus, les distances moyennes entre deux gares, d'après le tableau dressé par la compagnie, est de 8 800 mètres alors que celle entre Saverdun et Pamiers est de 16 kilomètres dans une région fertile et très peuplée. La gare du Vernet est mise en service en octobre 1861 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne. Elle dessert à la fin de la Grande Guerre le camp d’internement nouvellement construit qui accueille les prisonniers allemands et autrichiens. A partir de septembre 1939, ce camp est ouvert à nouveau et les Républicains espagnols sont alors détenus, puis les étrangers « indésirables ». A partir de 1942, le camp devient un lieu de transit pour les Juifs avec la gare proche.
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description
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La gare du Vernet d'Ariège est construite en briques rouges recouvertes d'un enduit au mortier, peint de plusieurs couleurs. La façade principale de 10,17 mètres de long est orientée vers l'ouest, vers la route nationale numéro 20. Elle est peinte de couleur jaune et présente deux travées encadrées de piliers d'angles peints en blanc. Une fenêtre et une porte en rez-de-chaussée et deux fenêtres au premier étage composent les ouvertures de cette façade. Sous la fenêtre du rez-de-chaussée, une trappe permet l'accès à la cave. La face est donnant sur la voie ferrée est également composée de deux travées avec, en rez-de-chaussée, deux portes et au premier étage deux fenêtres. La face sud de 9,20 mètres de long, est aveugle et celle nord comprend une travée composée d'une porte et sur la gauche, d'une petite fenêtre percée probablement après la construction de la gare puis d'une fenêtre au premier étage. Des volets en fer protègent de possibles intrusions ces ouvertures équipées de portes et fenêtres en bois, vitrées. La toiture est en pavillon, la couverture sur charpente bois est de briques mécaniques creuses. Des chenaux en zinc récupèrent les eaux de pluie ruisselant du toit, conduites par les descentes d'eau également en zinc vers le réseau pluvial. Les descentes d'eau sont situées sur les faces latérales sud et nord. Une souche de cheminée située sur le mur intérieur nord traverse la toiture ainsi que deux autres souches situées contre le mur intérieur sud. Deux ouvertures pratiquées sur les versants est et ouest de la toiture permettent un accès à celle-ci. Les inscriptions "VERNET D'ARIEGE" étaient portées sur la face est de la gare. Elles ont été arrachées de l'enduit. Un quai non couvert, éclairé de deux lampadaires, longe la voie ferrée. A l'intérieur de l’édifice, une cave, un rez-de-chaussée et un étage carré composent la gare. L'accès à la cave, développée sur une partie de la gare, se fait par un escalier droit, en bois, partiellement détruit, situé dans la partie nord de l'édifice. Il mène à une ouverture construite en briques pleines cuites. Le sol du rez-de-chaussée est réalisé d'une dalle en béton armé recouverte d'un carrelage. Cet espace est divisé en deux parties. La plus grande est affectée à l'accueil du public et aux bureaux de la gare, la partie située au nord est réservée à l'espace privé comportant des sanitaires et les accès à la cave et au premier étage. Le premier étage n'a pas été visité. L'édifice est en mauvais état, les escaliers sont partiellement démolis, quelques portes et fenêtres sont arrachées, les vitres brisées.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré
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escaliers
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escalier intérieur : escalier en équerre, en charpente
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gros-oeuvre
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brique creuse ; enduit ; enduit d'imitation
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couverture (type)
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toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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dimensions
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l = 1017 ; la = 920
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état
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désaffecté ; menacé
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propriété
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propriété du département
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type d'étude
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inventaire topographique ; monuments aux morts de l'Ariège
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rédacteur(s)
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Roques Patrick
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référence
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IA09000289
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2002
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date versement
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2016/07/13
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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