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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ancienne église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Jean et Saint-Sernin
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Escosse
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aire d'étude
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Communauté de communes du Pays de Pamiers
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lieu-dit
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Saint-Arnier
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dénomination
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église paroissiale
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parties non étudiées
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cimetière
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époque de construction
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11e siècle ; 2e quart 17e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cet édifice religieux était la première église paroissiale d'Escosse. Elle est mentionnée dès le 11e siècle, au lieu-dit Saint-Arnier, du nom de l'abbé de Lézat qui y fut enterré. Ce personnage, non identifié avec précision, était peut-être Asnaire, vicomte de Savigny et de Soule. Ce personnage a fait l'objet d'une vénération locale, en particulier liée à ses prétendus pouvoirs pouvoirs thaumaturgiques et protecteurs contre les invasions et les épidémies. L'église était dédiée à saint Pierre, saint Jean et saint Sernin. Donnée en 1074 par le comte de Foix au monastère de Saint-Pons-de-Thomières, elle est mentionnée en mauvais état dès le 15e siècle. Les reliques de saint Arnier sont transportées en 1435 à la cathédrale de Pamiers. Elles y sont encore en 1439. Ce déplacement est sans doute lié au mauvais état de l'édifice. Détruite au cours des guerres de Religion, l'église aurait été reconstruite en 1637. Plusieurs éléments architecturaux ont été remployés dans les élévations ou le décor de l'église paroissiale actuelle de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, située au centre du village (IA09000057). Il s'agit en particulier de colonnes surmontées de chapiteaux romans pouvant être datés du 12e siècle (IM09000335). Les élévations de la nef présentent également de nombreux éléments lapidaires en remploi d'époque romane, par exemple un fragment de corniche à billettes (élévation sud). A cet ensemble appartient également sans doute le fragment en marbre blanc de chapiteau (?) à décor de feuilles d'acanthe encastré dans le mur nord de la chapelle des fonts baptismaux. A l'occasion de la reconstruction partielle de l'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge en 1822, le maire Jean-Louis Rhodes évoque en 1817 "l'écroulement de Saint-Arnier qui déjà, par son éloignement de notre village et par sa situation à l'extrémité de la commune avait été abandonnée par nos ancêtres depuis un temps immémorial". L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge est alors reconstruite au coeur du village avec "les matériaux que nous procurera la démolition des restes de Saint-Arnier qui nous deviendra inutile". La cloche provenant de Saint-Arnier, portant la date de 1665, est également transportée dans la nouvelle église, avant d'être refondue en 1906. Le cimetière à proximité de l'église est désaffecté en 1860. Aujourd'hui, les vestiges de l'église Saint-Pierre ne sont plus visibles sur place. Une ferme a été reconstruite à l'emplacement du site, le logis de la ferme porte la date de 1846, le hangar celle de 1861. Certaines des élévations comportent vraisemblablement des remplois de matériaux. Un des piliers du hangar présente un décor de cassons de brique formant un motif de croix, rappel de l'occupation religieuse ancestrale du lieu.
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plan
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plan allongé
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état
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détruit
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Guiochon Xavier-Philippe ; Pradier Sandrine
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référence
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IA09000324
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© Inventaire général ; © Communauté de communes du Pays de Pamiers
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enquête
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2002
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date versement
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2004/12/15
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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