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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Pierre
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Bonnac
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aire d'étude
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Communauté de communes du Pays de Pamiers
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dénomination
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église paroissiale
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parties étudiées
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presbytère
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parties non étudiées
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cimetière
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partie(s) étudiée(s)
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éléments remarquables
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clocher
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objets mobiliers
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époque de construction
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12e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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année
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1857 ; 1866
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auteur(s)
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Coma Ferdinand de (architecte diocésain) ; Pujol Jacques (entrepreneur)
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historique
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La paroisse primitive de Bonnac (site du Castélla ?) est donnée en 960 par l'évêque Hugues de Toulouse au chapitre cathédral de Saint-Etienne. Des vestiges du 12e siècle sont visibles dans le clocher et sur l'élévation nord de l'édifice actuel. Au 13e siècle, l'église de Bonnac fait partie du nouveau diocèse de Pamiers. Les dispositions défensives extérieures du clocher pourraient être contemporaines de la maison seigneuriale des Villemur, fin 15e siècle ou début 16e siècle. En 1551, l'évêque envoie son délégué à Bonnac pour visiter l'église Saint-Pierre "qui a besoin de réparation". La reconstruction de l'édifice pourrait se situer entre le 16e et le début du 17e siècle. Une visite de l'évêque de 1669 évoque les travaux de restauration à faire sur les toits de la sacristie et de la chapelle. Le Conseil Municipal se réunit sur l'esplanade de l'église aux 17e et 18e siècle. Par contrat du 9 décembre 1727, un retable est réalisé pour l'autel de l'église. Le 2 juillet 1763, une partie du couvert de l'église s'effondre. L'église paroissiale apparaît dans son emprise actuelle sur le cadastre napoléonien de 1824, avec les deux sacristies et le presbytère, ajouté en 1821. Seuls la chapelle nord dédiée à la Vierge et l'avant-porche sud sont postérieurs à 1824. Au cours de la 2e moitié du 19e siècle, des travaux importants concernent la réfection de la couverture de l'église. Dès 1857, on procède au rehaussement de la nef sur les plans de l'architecte diocésain Ferdinand de Coma, après démolition de l'arc de séparation entre l'abside et la nef, puis à celui de l'abside. Le clocher est réparé, puis surélevé en 1865-1866 par l'entrepreneur Jacques Pujol. A la suite des inondations de juin et septembre 1876, des restaurations sont entreprises, en particulier sur le mur ouest de l'église. La charpente et la couverture du clocher sont refaites en 1928 par l'architecte Maurice Picq, et les entreprises Alfred Urbain Castagné (maçonnerie) et Henri Anglade (couverture zinguerie). Le cimetière est agrandi à partir de 1863, et s'étend, après 1915, sur l'emplacement de l'ancienne tuilerie.
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description
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L'église est décentrée au nord du village, près de l'Ariège, en bordure d'un ruisseau profond. Orientée à l'est, elle adopte un plan rectangulaire complété par un chevet à trois pans cantonné par une ancienne sacristie et une chapelle au nord, par la sacristie au sud. Un clocher-tour est accolé au mur nord de la nef, un avant-porche au côté sud de la nef. Le presbytère est mitoyen au sud, entre le porche et la sacristie. L'analyse architecturale permet d'identifier plusieurs interventions distinctes. Le flanc nord comporte à l'extérieur, un appareil mixte de pierre de taille avec assises de brique. Un élément de voûte en berceau en pierre taillée subsiste à la base du clocher. L'encadrement extérieur de la porte du cimetière est en arc brisé mouluré. Les étages inférieurs du clocher comportent des ébrasements liés à un usage défensif, notamment une archère à étrier triangulaire visible sur sa face ouest. L'appareil y est mixte, mélange de moellons grossiers et de briques, avec quelques assises de briques pour stabiliser. L'extérieur de la nef, le chevet et l'ancienne sacristie nord présentent le même appareil mixte en briques et galets. La voûte de l'ancienne sacristie comporte des ogives en brique taillée reposant sur des culs-de-lampe en pierre moulurée. Le rehaussement de la nef est nettement visible sur le pignon occidental, ainsi que dans les hautes baies qui l'éclairent. La nef unique est couverte d'un faux plafond en lattis à croisées. L'intrados qui ouvre sur la chapelle nord est décoré de peintures en médaillons. Le cimetière est attenant à l'église. Les tombeaux sont en pierre de taille calcaire. Deux buis taillés à forme géométrique et en forme de croix encadrent l'entrée du cimetière.
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plan
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plan allongé
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; brique ; galet ; pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe polygonale ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte d'ogives ; en brique ; voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte d'ogives ; fausse voûte d'arêtes
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décor
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menuiserie (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
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typologie
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clocher-tour
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Claeys Laurent ; Fournier Claire ; Guiochon Xavier-Philippe
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référence
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IA09000001
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© Inventaire général ; © Communauté de communes du Pays de Pamiers
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enquête
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2002
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date versement
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2005/01/25
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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