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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons et fermes
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Esplas
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aire d'étude
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Communauté de communes du Pays de Pamiers
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lieu-dit
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Saint-Just ; la Bourdette ; Fizette ; la Bastisse ; Beaumont ; Renave
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dénomination
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maison ; ferme
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collectifs
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30 bâti INSEE ; 15 repérées ; 6 étudiées
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époque de construction
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18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
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historique
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A Esplas, l'occupation du sol ne s'est pas réalisée à partir de noyaux d'habitat plus ou moins agglomérés, mais plutôt par subordination au château, c'est-à-dire à la propriété foncière domaniale. La vocation agricole très ancienne du terroir a donné naissance à un habitat dispersé constitué de métairies et d'écarts, placés en exploitation directe auprès du seigneur châtelain. Ces exploitations agricoles témoignent d'une grande permanence d'implantation et d'appellations sur plusieurs siècles. En particulier, sur les 20 sites recensés sur la Carte Cassini (vers 1750) , 12 existent toujours aujourd'hui au même emplacement et sous la même appellation (Couderc, Coutel, Beaumont, Bruyères, Souleils, Brougade, Renave, etc.) , même si certains n'ont plus conservé de traces de l'habitat ancien (comme Dardé reconstruite au 19e siècle) , et 1 moulin sur les 2 est encore visible (Monbel) , même en ruines. Huit sites dont six fermes localisées sur le plan du cadastre napoléonien de 1812 (Bigorre, Monget, Lanta, Laguille, etc.) , ont disparu. En revanche, dix fermes nouvelles (Saint-Just, La Bastisse, La Bourdette, Pélata, Jean Bernat, etc.) sont comptabilisées sur le plan cadastral actuel. Les fermes les plus anciennes sont implantées au sommet des coteaux. Les fermes plus récentes se sont installées à mi-pente, plus près des points d'eau ou non loin de la route, pour faciliter leur accès aux chevaux qui tiraient la charrette et les chargements destinés au marché agricole de Saverdun. Une tuilerie mentionnée sur le plan de 1812, indique une activité artisanale locale qui a permis la production de briques pour la construction. La population, chiffrée à plus de 200 habitants au début du 20e siècle, a accusé une baisse importante mais se maintient à nouveau, depuis 1982, autour de 35 à 40 personnes. Le sol du Terrefort, impropre aux arbres fruitiers, était consacré essentiellement aux céréales. Jusqu'à une date récente, chaque famille avait une petite vigne et un potager pour sa consommation propre, quelques cochons et des poules pour le marché, en appoint. Une reconversion s'opère depuis peu vers l'élevage bovin ainsi que l'élevage de chèvre, pour les produits laitiers essentiellement, et vers l'élevage intensif de poules, pour la viande et les oeufs.
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description
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Esplas n'a pas de centre aggloméré, les maisons de bourg sont absentes de la typologie. La commune se caractérise par son habitat dispersé : le paysage est composé d'un moutonnement de collines offrant des perspectives panoramiques sur des horizons éloignés, couvertes de champs ou de prés, ponctuées de fermes isolées réparties sur les sommets ou sur les pentes des coteaux. Les fermes, en alignement, sont orientées au sud. En général, le nouveau bâti s'est superposé à l'ancien ou rajouté aux extrémités. Sauf deux cas de fermes en rez-de-chaussée, les élévations comportent un logis sur étable et un comble bas. Le matériau de construction est extrait sur place : il s'agit de l'argile locale, déclinée en torchis pour les parties en pan de bois, exceptionnellement en pisé (Saint-Just) , et en briques crues, ou de moellons grossiers de calcaire extraits des bancs de marne calcaire qui affleurent sur les pentes du Terrefort. La brique cuite intervient surtout en encadrements d'ouvertures, ou mélangée aux moellons de calcaire. Proche de la ferme est la mare d'où l'on a extrait l'argile avant d'en faire l'abreuvoir à bestiaux. L'étable contient en général un box pour le cheval ou la jument, destinés au transport, le reste est affecté aux vaches ou boeufs de labour, par paires de deux à six selon l'importance de la ferme. Faites pour vivre en circuit fermé, les fermes possèdent toutes leur puits, leur four à pain, quelquefois plusieurs selon le nombre de familles, une porcherie, un poulailler. La typologie des hangars ouverts est mixte, sur piliers maçonnés en brique et calcaire ou sur poteaux de bois.
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gros-oeuvre
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torchis ; bois ; pan de bois ; calcaire ; moellon ; brique crue ; brique creuse ; maçonnerie ; brique ; grès ; enduit partiel ; ciment ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements, et dépendances en alignement ; logis en rez-de-chaussée ; avant-toit débordant ; maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; génoise à deux rangs de tuiles ; décor peint en façade ou en encadrement d'ouverture
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Fournier Claire ; Claeys Laurent
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référence
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IA09000204
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© Inventaire général ; © Communauté de communes du Pays de Pamiers
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enquête
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2002
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date versement
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2005/01/31
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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