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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Orgibet
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aire d'étude
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Ariège
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dénomination
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monument aux morts
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1922
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auteur(s)
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Miramont (agent voyer) ; Lagarde Joseph (entrepreneur)
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historique
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Dans la séance du 29 août 1920, le conseil municipal présidé par son maire Bernard Saint-Sernin décide de demander au préfet l'autorisation de lancer une souscription publique et de présenter devant la commission départementale d'esthétique réunie à Foix les plans et devis du monument projeté par monsieur Miramont, agent-voyer de Saint-Girons. Puis, il nomme une commission communale qui proposera l'emplacement sur lequel l'édifice sera érigé. La cour de l'école communale est le lieu choisi. L'inspecteur d'académie de l'Ariège approuve ce choix car, écrit-il au préfet le 7 février 1921, sa " situation est exceptionnelle ". Le monument sera situé à l'entrée du village, en bordure de la route départementale et "rappellera constamment aux enfants le souvenir de leurs aînés morts pour la patrie". Le décret ministériel est signé le 25 février 1921 et le maire peut engager la réalisation de ce projet d'un coût de 8 500 francs couvert grâce au produit de la souscription, d'un crédit voté par le conseil et d'une subvention de 884 francs de la part de l'Etat. Le maire signe donc un traité de gré à gré avec Joseph Lagarde, entrepreneur et marbrier à Saint-Girons qui doit garantir sur cinq ans la solidité du monument. Puis il passe commande auprès de l'entreprise Jacomet située à Villedieu dans le Vaucluse, de la statue d'un montant de 3 000 francs diffusée par la maison Camus à Toulouse. Aussi, le dimanche 20 août 1922, à 9 heures, la commune inaugure sous la présidence d'honneur de Paul Laffont, député, conseiller général et sous-secrétaire d'Etat des P.T.T., en présence de Marcel Bernard, préfet de l'Ariège, d'élus locaux et de nombreux habitants le monument aux morts dédié aux enfants d'Orgibet et d'Augistrou érigé sur la partie de terrain pris à la cour d'école. Le monument est alors protégé par une grille et " quatre gros obus encadrent un Poilu en bronze " comme il est rapporté dans un article relatant la cérémonie paru dans le quotidien régional "La Dépêche". Les autorités religieuses béniront l'après-midi le monument aux morts. Après la Seconde Guerre mondiale, le nom d'Adrien Estaque est ajouté sur le socle du monument. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.
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description
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Situé sur un soubassement en béton armé, le monument aux morts est en marbre gris veiné de blanc et composé de deux marches surmontées d'un socle, d'un fût puis d'une corniche et d'une base sur laquelle repose une statue en fonte de fer. Gravée et dorée sur la corniche et le fût, la dédicace communale comprend les dates 1914-1918 encadrées de croix latines. Elle est suivie, sur deux colonnes, celle d'Orgibet et celle d'Augistrou, des 36 noms et prénoms des soldats morts pendant la Grande Guerre puis, au-dessous du nom de celui mort en 1939-1945. Le monument est entouré de grille en fer de couleur grise, équipée en façade d'un portillon, et de quatre gros obus (dim : h= 87, diamètre inférieur = 27) surmontant chacun un pilier en béton. Le socle du monument est surmonté d'une statue en fonte de fer représentant un Poilu.
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gros-oeuvre
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marbre ; béton armé ; fonte ; fer
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décor
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fonderie ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
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représentation
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croix de guerre ; croix latine ; obus
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La croix de guerre a été instituée par le décret du 23 avril 1915. Les croix latines gravées sont pourtant interdites à cette époque sur un monument public. Le jour de l'inauguration, les représentants de l'Eglise ont, comme à Seix, bénissent le monument.
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dimensions
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h = 430 ; la = 638 ; pr = 400
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typologie
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monument statue
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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monuments aux morts de l'Ariège
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rédacteur(s)
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Roques Patrick
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référence
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IA09000595
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2002
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date versement
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2016/07/13
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date mise à jour
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2016/08/19
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dossier en ligne
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