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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Ariège ; Bonnac
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aire d'étude
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Communauté de communes du Pays de Pamiers
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adresse
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rue Rigail
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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jardin
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époque de construction
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18e siècle (?) ; milieu 19e siècle (?) ; 2e quart 20e siècle
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année
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1941
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La rue Rigail s'appelait anciennement rue de l'église. A partir du moulon initial de maisons bordé au sud par la rue du Canton, l'habitat s'est ensuite développé autour de la place centrale du village. Cette place, dénommée après la Révolution Place Delpech, était plus réduite car l'épi de maisons situé entre les actuelles rues Rigail et Théophille Delcassé se prolongeait jusqu'au milieu de la place actuelle. L'emprise au sol des bâtis figurant sur le côté nord de la rue Rigail est quasiment identique à celle du plan cadastral napoléonien de 1824. A l'exception de l'habitation concernée qui a doublé sa surface vers le nord, en prélevant sur le jardin. En l'absence de sondages, on ne peut dire s'il subsiste des maçonneries antérieures à 1824. La modénature de la porte et des percements des deux premiers niveaux pourraient indiquer la fin du 18e siècle ou le début du 19e siècle. La normalisation en hauteur des façades antérieures sur le côté nord de la rue Rigail, depuis cette maison vers les maisons mitoyennes à l'ouest, suggère soit une réfection soit une surélévation de ces façades vers le milieu du 19e siècle (hypothèse que pourrait justifier le style de la génoise). La qualité architecturale de l'immeuble, extérieure et intérieure, indique une demeure de notable. La date portée dans un cartouche au-dessus de la porte d'entrée (1941) est celle de l'enduit décoratif, qui aurait été réalisé par un maçon italien, d'après un témoignage oral. A cette date, la maison était habitée par un médecin.
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description
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La façade antérieure de cette maison est orientée au sud sur la rue Rigail. Elle s'intègre dans une rangée de maisons dont l'élévation se termine à une hauteur identique par une génoise épaisse à deux rangs de tuiles et de briques. Elle présente une élévation symétrique mais non régulière. L'élévation est ordonnancée pour le rez-de-chaussée et le premier étage, avec deux travées verticales de fenêtres disposées de part et d'autre de l'axe médian qui est celui de la porte d'entrée en rez-de-chaussée. L'étage du comble semble être le résultat d'une surélévation, d'après une différence de teinte visible sur l'enduit entre les deux derniers niveaux. Il comporte deux baies symétriques mais décalées vers le centre par rapport aux travées des fenêtres. Il résulte de l'ensemble une recherche de rythme et de symétrie, éloignée cependant de la rigueur géométrique introduite par la mode néo-classique. La porte d'entrée a un encadrement avec chanfrein, en brique, surmonté d'un arc segmentaire. Elle comporte une menuiserie à deux vantaux de bois ciré, à panneaux moulurés, surmontés d'une imposte. Les fenêtres de rez-de-chaussée et de l'étage, et les deux baies du comble, ont un encadrement de briques à feuillures avec couvrement en arc segmentaire. Elles sont munies de volets de bois, à l'exception des baies du comble qui ont des charnières sans volets. Un cartouche imposant au-dessus de la porte d'entrée du rez-de-chaussée, moulé en fausses branches de pin, porte la date : 1941. La façade toute entière porte un enduit au décor similaire, constitué par un semis assez dense de fausses croûtes de pin moulées dans le ciment, en saillie du mur. Des traces de polychromie laissent apparaître du jaune pour le coeur des rondins, du rose foncé pour les écorces, du rose plus clair et du vert sur l'enduit de fond, avec des stries verticales noires imitant l'écorce des arbres. La génoise et les encadrements des baies du comble conservent encore un décor peint au tampon, rouge et noir sur fond jaune. Ce décor devait s'étendre antérieurement aux fenêtres de l'étage et du rez-de-chaussée, car elles conservent des traces de badigeon. A l'intérieur, un couloir donne accès à un escalier tournant en bois à balustres droites. Il dessert deux pièces de chaque côté, sur chaque niveau. Le salon du rez-de-chaussée et une chambre à l'étage sont agrémentés d'un plafond mouluré en staff.
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en charpente
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gros-oeuvre
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galet (?) ; brique ; appareil mixte (?) ; brique ; ciment ; enduit d'imitation
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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décor rupestre ; peinture ; décor stuqué
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représentation
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tronc : arbre : ornement à forme végétale
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typologie
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maison-bloc en habitat aggloméré, à deux ouvertures à l'étage ; génoise à deux rangs de tuiles ; décor peint en façade ou en encadrement d'ouverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Claeys Laurent ; Fournier Claire
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référence
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IA09000313
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© Inventaire général ; © Communauté de communes du Pays de Pamiers
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enquête
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2002
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date versement
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2005/01/25
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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