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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison puis hôpital, actuellement hôpital local et maison de retraite
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localisation
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Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Chagny
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aire d'étude
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Bourgogne
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adresse
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16 rue de La Boutière
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destinations successives
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hôpital ; maison de retraite
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dénomination
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maison ; hôpital
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objets mobiliers
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époque de construction
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17e siècle (?) ; 1er quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
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siècle détail
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milieu 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1715 ; 1776 ; 1838 ; 1862 ; 1884 ; 1899 ; 1900 ; 1960
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auteur(s)
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Goin Félix (architecte) ; Boswiel (architecte) ; Besnard (peintre-verrier) ; Cabot (architecte voyer) ; Changarnier Emile (architecte)
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historique
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L'ancien hôpital Notre-Dame ou hôpital des Ponts, fondé au 14e siècle par Marguerite de Vienne, était en ruine depuis une quarantaine d'années lorsqu'en février 1700, Charles de La Boutière, baron de Chagny, fit don de son fief de Cromey afin d'y installer un établissement de charité pour les malades indigents. La fondation fut entérinée la même année par des lettres patentes. Par testament du 20 octobre 1709, le baron légua à l'hôpital des fonds qui lui assureraient une rente annuelle de six cents livres et en 1710, il fit don de dix mille livres supplémentaires. Après son décès, son gendre Jean François Antoine de Clermont, marquis de Montoison, prit en main la direction de l'hôpital. Le fief de Cromey comprenait, en bordure de la rue du Curtil, un corps de logis où furent installés les lits des malades : il s'agit vraisemblablement de l'actuelle aile gauche de l'hôpital, fort remaniée mais dont l'escalier en vis, hors-oeuvre, a été conservé. Dans les années 1710-1715 probablement, on édifia un grand corps de bâtiment en retour d'équerre au nord du vieux corps de logis : il comprenait une salle de malades de douze lits ouvrant sur une chapelle et, à l'ouest, une apothicairerie (aménagée en 1715) et son laboratoire. Une importante campagne de travaux eut lieu entre 1776 et 1780 : construction d'une seconde salle dans le prolongement de la première, dont elle était séparée par la chapelle et édification d'un corps de logis en retour d'équerre au sud de la chapelle. Ce corps de logis comprenait, au rez-de-chaussée, la sacristie, la cuisine, le réfectoire et l'infirmerie des soeurs, et, à l'étage, la salle de réunion du Conseil, le bureau des archives et les chambres des hospitalières. Les travaux furent exécutés par l'entrepreneur Lavergne sur des plans et devis de Bonnin et contrôlés par Pierre-Jean Guillemot, sous-ingénieur des ponts et chaussées de la Province. Pour meubler la « salle neuve », douze lits, douze tables de nuit et autant de porte-manteaux furent commandés au menuisier Maillot en 1780. La capacité d'accueil de l'hôpital était désormais de vingt-quatre lits répartis en deux salles : la salle Sainte-Marthe au nord pour les femmes et la salle Saint-Charles au sud pour les hommes. Il existait alors un clocher à « dôme », démonté en 1884 pour être remonté au-dessus de la chapelle. En 1838, quatre salles de bains furent construites à l'emplacement d'un hangar à bois qui fermait la cour des femmes à l'est, le long de la rue de Presle. Le plan de l'hôpital était désormais en forme de E. En 1861-1862, on remplaça les murs qui fermaient les cours par des grilles de fer. En 1863, l'architecte beaunois Félix Goin (remplacé ensuite par Boswiel, architecte de l'arrondissement de Chalon) proposa de remanier la façade sur rue de l'aile centrale mais pour des raisons financières, les travaux se limitèrent à modifier la fenêtre de l'étage et à percer une porte, au-dessus de laquelle furent sculptées les armoiries de Charles de La Boutière : d'azur à une fasce d'or, accompagnée de trois croissants de même. Une salle d'opération fut construite à l'ouest de la pharmacie en 1884, d'après les plans de l'architecte-voyer Cabot. La même année, le mur antérieur de l'aile gauche, en saillie sur la rue, fut démoli pour être reconstruit dans le même style que l'aile centrale. En 1899, l'architecte Émile Changarnier dressa les plans de deux pavillons à construire à l'écart, au fond du jardin, l'un pour les contagieux, l'autre à usage de morgue. L'ensemble fut restructuré en 1900-1902 par Changarnier pour augmenter la capacité d'accueil des bâtiments et les rendre plus fonctionnels. En 1960, on construisit une maternité, remplacée en 1974 par un service de médecine de 25 lits. Les remaniements, agrandissements et constructions réalisés au cours du 20e siècle ont fait disparaître les grandes salles de malades et la chapelle (dont le chalonnais Besnard avait réalisé les vitraux en 1879). L'a pothicairerie, les chambres des hospitalières et l'ancienne salle du Conseil (à l'étage de l'aile centrale) sont conservées, ainsi que la sacristie.
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description
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Plan régulier en E : le corps de bâtiment en retour d'équerre au centre était réservé aux soeurs hospitalières ; l'aile gauche abritait, à l'étage, la salle de réunion du conseil d'administration (accessible par un escalier en vis) et, au rez-de-chaussée, l'apothicairerie (aménagée en 1715) dont les boiseries ont été préservées.
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plan
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plan régulier
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile plate
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries
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Sculptées en 1862 au dessus de la porte d'entrée, ce sont celles du fondateur de l'établissement, Charles de La Boutière : d'azur à une fasce d'or, accompagnée de trois croissants du même.
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
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rédacteur(s)
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Hugonnet-Berger Claudine ; Inguenaud Virginie
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référence
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IA71001405
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2006/11/24
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date mise à jour
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2011/06/18
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crédits photo
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Barbe-Richaud, Pierre-Marie - © Région Bourgogne - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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