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Réponse n° 59

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site filature de coton, dite moulin de Saint-Paul, puis tissage de tissus élastiques Jeuffroy et Huet, puis usine de teinturerie, puis usine liée au travail du bois des établissements Gauvrit, puis usine de bonneterie la Lingerie française
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Darnétal
aire d'étude Seine-Maritime
adresse 5 rue des Petites Eaux
hydrographie le Robec ; l'Aubette
destinations successives tissage ; usine de teinturerie ; usine liée au travail du bois ; usine de bonneterie
dénomination filature
parties non étudiées logement d'ouvriers ; bief de dérivation ; bâtiment d'eau ; vanne ; cheminée d'usine
éléments remarquables machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
époque de construction 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique La filature dite moulin de Saint-Paul est construite vers 1820 à l'emplacement du moulin à blé du prieuré de Saint-Paul attesté en 1211, mentionné aux 15e et 16e siècles comme " moulin à cousteaulx " et au 18e siècle comme moulin à alizari. Elle comprend, outre l'atelier de fabrication utilisant l'énergie hydraulique, des logements ouvriers. D'après le cadastre de 1828, la filature appartient à Pierre Lefèbvre. Elle est alimentée par les eaux du Robec, renforcées en aval du choc par celles de l'Aubette. En 1835, la présence d'une machine à vapeur d'une puissance de 6 ch est attestée. A la fin des années 1830, la filature est rachetée par les sieurs Jeuffroy et Huet et reconvertie en tissage de tissu élastique pour bretelles. Lucien Fromage y commencera sa carrière comme simple tisseur. A la fin du 19e siècle, le tissage est transformé en usine de teinturerie, puis de 1902 à 1912 les établissements Gauvrit y fabriquent des poulies en bois. En 1912, le site est racheté par l'entreprise la Lingerie française et transformé en usine de bonneterie. Après sa fermeture en 1960, les bâtiments sont loués comme entrepôts. En 1984, l'atelier de fabrication, en brique et charpente en bois s'élevant sur deux étages carrés et comportant huit travées en façade et quatre travées en pignon, est en grande partie détruit. Subsistent, aujourd'hui, un résidu de l'atelier, la cheminée tronquée et le système hydraulique de l'usine comprenant les vannages et la roue hydraulique verticale restaurée avec arbre de transmission et courroies. Ces vestiges ont été rachetés par la ville de Darnétal en 1984, qui en a confié la restauration à une association, dans le cadre d'un chantier éducatif.
En 1956, l'usine de confection emploie une trentaine d'ouvrières.
description Bâtiment d'eau en brique couvert d'ardoise. Logement d'ouvriers construit sur un étage carré en pan de bois et brique en remplissage avec un soubassement en brique, toit débordant porté par des aisseliers, ardoise en couverture et en essentage.
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré
escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier hors-oeuvre
gros-oeuvre brique ; bois ; pan de bois ; enduit ; essentage d'ardoise
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert
couverture (matériau) ardoise
couvrement charpente en bois apparente
état établissement industriel désaffecté ; vestiges ; restauré
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
rédacteur(s) Emmanuelle Le Roy-Real
référence IA00019831
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 1987 AVANT
date mise à jour 2006/02/13
crédits photo Kollmann, Christophe - © Inventaire général, ADAGP
 
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((Darnétal) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0