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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine d'impression sur étoffes Lamy-Godard, puis Charles Lamy ; puis usine de blanchiment et d'apprêt des étoffes Fauquet, puis Schultz, puis Blanchisserie et Tenturerie Normande s. a. ; puis usine deusine de construction de carrosserie automobile Meunier ; puis usine de feutre Rock ; puis laiterie industrielle de l'Union Laitière Rouennaise ; actuellement usine de construction mécanique Aoustin
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Darnétal
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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adresse
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11 rue de Préaux
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destinations successives
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usine de construction mécanique
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dénomination
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usine d'impression sur étoffes ; usine de blanchiment ; usine de teinturerie ; usine d'apprêt des étoffes ; usine de construction automobile ; usine de feutre ; laiterie industrielle ; usine de construction mécanique
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parties non étudiées
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atelier de fabrication
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époque de construction
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1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1817 ; 1873 ; 1899 ; 1912 ; 1936
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1817, le sieur Lamy est autorisé par ordonnance royale à convertir son moulin à alizari en usine d'impression sur étoffes. Le cadastre de 1828 fait état d'une imprimerie à tables et à manège, appartenant au sieur Lamy-Godard. L'usine est à nouveau réglementée par ordonnance royale du 2 mai 1842, qui autorise une prise d'eau dans le ruisseau des Cressonières afin d'alimenter le lavoir de l'usine qui appartient à cette date à Charles Lamy. En 1873, l'usine d'impression sur étoffes, rachetée par Fauquet, est convertie en usine de blanchiment et d'apprêt des étoffes. A la fin du 19e siècle l'usine est la propriété de H. Schultz. En 1899, il adjoint à son établissement un atelier de teinture. Vers 1900, l'usine est acquise par la société anonyme de Blanchisserie et de Teinture Normande. En 1912, l'établissement, racheté par L. Meunier, est transformé en usine de carrosserie automobile. L'arrêté préfectoral du 2 octobre 1921 autorise la société anonyme des Feutres Rock à reconvertir le site en usine de feutres asphaltés et d'isolants pour la construction et les travaux publics. Cette production, extrêmement polluante, entraîne de nombreuses plaintes du voisinage. En 1936, l'usine est rachetée par la société l'Union Laitière Rouennaise et transformée en laiterie industrielle. Enfin dans les années 1950, la société Aoustin reprend le site et y installe une usine de construction mécanique spécialisée dans la chaudronnerie, la tôlerie, l'électricité et l'automatisme, toujours en activité. En 1847, l'usine d'indienne est équipée de 100 métiers. D'après la statistique de 1847, l'indiennerie emploie 30 hommes, 4 femmes et 20 enfants. L'entreprise Aoustin emploie actuellement 150 personnes.
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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brique ; silex ; métal
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; terrasse
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
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rédacteur(s)
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Emmanuelle Le Roy-Real
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référence
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IA76001615
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/12/03
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date mise à jour
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2011/07/26
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crédits photo
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Kollmann, Christophe - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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