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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Demandolx
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Demandolx
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aire d'étude
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Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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historique
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La plus ancienne mention de Demandolx se trouve dans la biographie de saint Isarn, qui fut abbé de Saint-Victor de Marseille vers 1020 jusqu'en 1047 et qui vint, à la demande du seigneur du lieu, bénir le château afin d'empêcher la foudre d'y tomber. La même dynastie, sous le patronyme de Demandolx, a régné seule sur ce lieu jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Le territoire communal est resté le même, diminué de la combe de Vauplane, petit arrière-fief séparé de Demandolx au 16e siècle et rattaché à Soleilhas. L'Antiquité a laissé des traces ténues sur le coteau, au nord et à l'est du village. On peut voir au quartier du Clouet un mégalithe sonore, dont la dalle posée sur des cales ménage une chambre de résonnance (contenant une offrande récente de 4 bracelets en fer). Deux habitats groupés proto-historiques ont été repérés : un oppidum, contenant les restes d'un dolmen (fouillé) , sur le plateau de Ville Vieille ; un autre oppidum perché sur la barre de Conches, au-dessus du bourg castral. Ce dernier, définitivement abandonné en 1971, avait, dès le 17e siècle, subi la concurrence de plusieurs écarts, dont le plus important, le hameau des Coulets ou de Saint-Michel, est devenu au 19e siècle le chef-lieu. Au milieu du 20e siècle, la commune a perdu une partie de son terroir agricole, son moulin, la bastide seigneuriale dite "Château du Verdon" et le vieux pont qui traversait la rivière en direction de Castellane, noyés sous les eaux des barrages de Castillon-Demandolx et de Chaudanne, mais gagné, avec les deux usines hydro-électriques, un léger regain de population, une route neuve et des revenus qui compensent la faillite de l'agriculture. Les coteaux qui composent la meilleure partie du territoire communal, perchés entre 1000 et 1200 m d'altitude, sont aujourd'hui à peu près totalement incultes. Ils produisaient autrefois des céréales, du vin (il y avait un petit vignoble au quartier de Ville, sous l'ancien village) , quelques fruits et du fourrage, tout juste suffisants pour les besoins locaux. Cette polyculture vivrière, complétée par quelques têtes de bétail qui fournissaient la force motrice, le lait et la viande, a perduré jusqu'au milieu du 19e siècle. L'exode rural, les facilités d'approvisionnement par le train ont provoqué l'abandon progressif des cultures, remplacées par des pâturages où s'est développé, durant quelques décennies, l'élevage ovin. Cette dernière activité a pris fin à son tour au milieu du 20e siècle. Aujourd'hui, quelques troupeaux d'ovins venus de Basse-Provence font de courtes stations à Demandolx durant l'été. L'habitat est assez disséminé sur le territoire communal. Il y a cependant peu d'édifices isolés (8) , les autres sont groupés en hameaux. Le tissu aggloméré est peu dense et peu organisé, formant de simples alignements le long d'une rue ou d'un chemin, où les édifices se touchent par un ou deux côtés, très rarement trois. Partout les habitations se mêlent aux entrepôts agricoles. Les quelques fermes repérées ne sont que la conjonction des deux types d'édifice, logis et entrepôt agricole, dans les lieux isolés, alors que partout ailleurs ils sont séparés.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA04000222
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2004
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/07/22
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crédits photo
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Sauze, Elisabeth - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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