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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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cathédrale Notre-Dame
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localisation
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Centre ; Eure-et-Loir ; Chartres
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adresse
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16 cloître Notre-Dame
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dénomination
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cathédrale
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parties étudiées
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abri d'horloge
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parties non étudiées
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crypte ; salle capitulaire ; chapelle
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partie(s) étudiée(s)
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éléments remarquables
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choeur ; clocher ; clôture de choeur ; crypte ; porche ; trésor ; élévation ; pavillon ; vaisseau ; charpente métallique ; portail ; voûte ; flèche en couverture
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objets mobiliers
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époque de construction
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1er quart 11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 1ère moitié 14e siècle ; 1er quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 2e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Teudon (architecte) ; Bérenger (architecte) ; Vital (architecte) ; Carrières Jean des (maître d'oeuvre) ; Dagon Simon (architecte) ; Yvry Hugues d' (architecte) ; Guignart Jean (maître d'oeuvre) ; Cabours Jean (architecte) ; Vuatier Laurent (maître d'oeuvre) ; Caillart Colin (maçon) ; Sevestre Geoffroy (maître d'oeuvre) ; Martin Jean (architecte) ; Texier Jehan, dit : Beauce Jehan de (architecte)
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historique
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La cathédrale actuelle a été construite sur l'emplacement des édifices successifs antérieurs après l'incendie de 1194 qui la détruisit presque entièrement. Furent cependant épargnées la crypte, les deux tours et la façade occidentales. La mention d'un premier évêque, Valentin, dans la seconde moitié du 4e siècle prouve l'existence d'une église. Elle est citée pour la première fois en 743 après sa destruction par les Wisigoths, déjà dédiée à la Vierge Marie. Détruite et reconstruite à plusieurs reprises lors des différentes invasions (858 et 962) , en particulier par l'architecte Teudon (mort avant 1028) qui refait la façade et la toiture avant l'incendie de 962, elle reste toutefois un édifice modeste. L'évêque Fulbert, grand intellectuel de son temps et figure marquante de la cathédrale, lui donne son essor après l'incendie du 7 septembre 1020. Seule la crypte (dite de Saint-Lubin) de cet édifice construit par l'architecte Bérenger (mort vers 1050) enserrée depuis dans une seconde crypte à chapelles rayonnantes, a été conservée : plus grande et affectant la forme d'un U, elle est terminée en 1024. L'église haute de dimensions considérables est dédicacée en 1037 après la mort de Fulbert. Un nouvel incendie en 1134 détruit une partie de la ville mais endommage peu la cathédrale. Peu après, une tour indépendante pourvue d'un clocher en bois est élevée au nord-ouest puis la façade occidentale avec le portail Royal surmonté de trois verrières entre 1142 et 1150 devant l'église de Fulbert ; une seconde tour pourvue d'une flèche en pierre est terminée au sud-ouest vers 1170. La cathédrale d'aujourd'hui est élevée en moins de trente ans par la volonté de l'évêque Renaud de Mousson et du chapitre et grâce à l'affluence des dons. En 1221, les chanoines s'installent dans le nouveau choeur et la consécration a lieu le 24 octobre 1260 sous le vocable de l'Assomption de Notre-Dame. En 1310, la sacristie est adjointe au nord ; en 1356, la chapelle Saint-Piat, destinée à l'ostentation des reliques du saint, est édifiée au sud par Jean Guignart au-dessus de la salle capitulaire (élevée par Hugues d'Ivry) et reliée à la cathédrale par un escalier qui sera plus tard couvert ; en 1417, la chapelle de Vendôme offerte en ex-voto est construite par Geoffroy Sevestre dans le bas-côté sud de la nef. Le clocher nord élevé par Jehan de Beauce en remplacement du beffroi en bois est terminé en 1513. Le gigantesque incendie du 4 juin 1836 détruit la charpente surnommée la forêt et la couverture en plomb ; seuls les bas-côtés sont épargnés, mais les voûtes résistent occasionnant ainsi peu de dommages à l'intérieur. En partie grâce à une souscription, les travaux de restauration sont achevés en 1841 et la cathédrale reçoit une charpente neuve en fer et fonte et une couverture en plaques de cuivre.
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description
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Gros-oeuvre et pavement en calcaire de Berchères (carrières situées à 10 km de Chartres) ; sculptures extérieures de la façade en pierre de Chantilly, au nord et au sud en pierre de Vernon-sur-Eure ; voûtes d'ogives quadripartites, voûtains en tuffeau, flèche du clocher sud en pierre d'Amprainville (Eure-et Loir) , charpente métallique et couverture en plaques de cuivre.
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plan
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plan en croix latine
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée ; élévation ordonnancée sans travées
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étages
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3 vaisseaux
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire (moellon)
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couverture (type)
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flèche en maçonnerie ; flèche polygonale ; toit à deux pans
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couverture (matériau)
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cuivre en couverture
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couvrement
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voûte d'ogives
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décor
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sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail
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représentation
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ornement à forme végétale ; ornement à forme animale
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Chapiteaux simples à ornementation végétale ; chapiteau à basilics affrontés au-dessus de l'arcade d'accès à la salle basse de la tour nord.
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état
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restauré
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propriété
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propriété de l'Etat
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protection MH
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1862 : classé MH
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Liste de 1862. Inscription en 1979 par l'UNESCO sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Jouanneaux Françoise
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référence
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IA28000005
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2003/11/17
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date mise à jour
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2008/11/07
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crédits photo
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Desclée, René (historien) - Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire 6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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autre dossier
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dossier de protection
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