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édifice / site
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bésidence Le Navarre
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées ; Tarbes
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adresse
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boulevard, 18 Henri IV
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dénomination
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immeuble
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époque de construction
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3e quart 20e siècle
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année
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1964; 1969
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auteur(s)
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Lay Edmond (architecte)
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description
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André Guerlin (1911-1998), président de la société HLM « Le Nid Bigourdan » fondée en 1951 sous forme de coopérative, rencontre l’architecte Edmond Lay à son retour des États-Unis en 1962. La société HLM est propriétaire d’un terrain à l’angle du boulevard Henri IV et de la rue Simin Palay où il souhaite réaliser des logements en accession à la propriété. Le programme, une résidence de 112 logements avec places de stationnements et locaux communs, est établi conjointement par André Guerlin et Edmond Lay. Le chantier débute en 1964 et s’achève en 1969. Souhaitant contrôler les coûts de construction, Guerlin crée une coopérative ouvrière de production recrutant parmi les ouvriers rencontrés lors de précédents chantiers. La coopérative est chargée du gros-œuvre, de la préfabrication du béton armé et en second œuvre de la pose des menuiseries en bois, du carrelage et de la peinture. La résidence est composée de quinze corps de bâtiments autonomes, de dimensions différentes et dont le nombre d'étages varie de 1 à 10. Une rupture entre deux ensembles de 4 bâtiments intervient sur le boulevard, permettant la création d’un passage vers le jardin intérieur. Un passage piéton est également ménagé au rez-de-chaussée du bâtiment D, à l’articulation des corps de bâtiment à l’angle des rues. Il est entouré de l’appartement du concierge, d’une salle de réunion et d’une garderie (le passage est aujourd’hui réglementé). Sur le boulevard, l’entrée de chaque bâtiment se fait latéralement et est marquée d’un bloc monolithique en lits de gros galets et joints ciment épais. Une circulation verticale, composée d’un escalier et d’un ascenseur, est rapportée en façade sur rue et placée à la charnière de deux bâtiments. Des coursives en façade sur le boulevard permettent de desservir les appartements. Sur la rue Sirvain, les bâtiments sont plus épais et les cages d’escalier et ascenseurs occupent la trame centrale. Les stationnements s’ordonnent soit en garage au rez-de-chaussée soit en extérieur en pied d’immeuble. La résidence comprend 112 logements du T3 au T5 selon onze types de cellules. Un assemblage d’un T3 simplex avec deux T4 duplex forme les bâtiments sur le boulevard, avec des T5 duplex aux derniers niveaux. Les immeubles Sirvain sont constitués de T4 simplex et duplex et de T5 simplex, duplex et triplex, en une répartition aléatoire permise par la trame constructive 5,10/2,55/5,10 m. Les immeubles sont construits selon des murs de refends porteurs en béton armé. Des éléments préfabriqués en béton armé forment les balcons des séjours et des chambres et les balcons des coursives différenciés avec un traitement strié. Les grandes baies vitrées inclinées, installées au niveau supérieur des coursives, éclairent les cuisines et proposent une vue diagonale vers le ciel. L’alternance des baies vitrées et des éléments préfabriquées des coursives rythme la façade et participe de son expression plastique. DLAB 2017/02/07 : label Patrimoine du XXe siècle
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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label patrimoine du XXe siècle
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rédacteur(s)
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Papillault Rémi ; Aubaret Claire
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référence
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EA65000009
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© Ministère de la culture
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enquête
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2015
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date versement
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2017/10/02
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