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Réponse n° 152

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site jardin public des Vignaux
localisation Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées ; Bagnères-de-Bigorre
aire d'étude Hautes-Pyrénées
adresse rue Saint-Vincent
dénomination jardin public
parties étudiées fontaine
parties non étudiées arbre isolé ; groupe d'arbres
partie(s) étudiée(s)
jardin arbre isolé ; groupe d'arbres ; boulingrin
époque de construction 2e moitié 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
siècle détail 2e moitié 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Roquelaure, Maréchal de (commanditaire)
historique A l'origine, il s'agit d'une vigne plantée hors des remparts de la ville, d'où son nom "les Vigneaux". Dès la 2e moitié du 17e siècle, avec la progression du thermalisme, la ville de Bagnères réalise ses premiers aménagements d'urbanisme : des espaces libres sont plantés d'arbres en alignement ou en quinconce pour devenir des lieux de promenade. C'est le cas du jardin des Vignaux qui, bien que relevant d'une propriété aristocratique, devient ainsi le premier jardin public de la ville de Bagnères : "un grand pré fermé de murs de forme carrée où feu M. le Maréchal de Roquelaure a fait planter quelques allées de chênes et d'ormes". Il apparaît ainsi, bien détaché au nord du bourg ancien, sur une vue cartographiée cavalière de la ville (1658). Il est également visible sur un plan de 1714 (parcelle 33) marqué par un calvaire au centre. Le jardin est mentionné sur tous les anciens plans sous l'appellation "promenade des Vignaux" ou "Vigneaux". Il figure aussi sur le plan de la ville de 1789 (A.M.) avec une emprise bien plus grande qu'aujourd'hui puisqu'il couvre une partie de la place du marché (place du Foirail). Acquise par la municipalité en 1791, la promenade des Vignaux subsiste avec la même emprise et les mêmes plantations en quinconce jusqu'au 19e siècle (plan cadastral napoléonien de 1818 et plan récapitulatif de 1846). En revanche, il apparaît amputé de sa partie occidentale et clôturé sur le Nouveau Plan de Bagnères (non daté) et sur le plan Pambrun de 1856, après la création de la rue Saint-Vincent. Sa transformation en jardin paysager remonte très certainement aux années 1860, car le plan d'alignement de 1864 montre le changement radical de parti dans le plan (allées sinueuses) et les plantations. Il devient jardin public en 1867, par arrêté municipal. Le jardin du Vignaux est devenu un parc paysager irrégulier planté d'essences recherchées pour la période. Il répond à une typologie de parc arboretum, selon les pratiques locales encouragées par la mode des jardins anglais et le modèle du Jardin Massey de Tarbes (comme le jardin Géruzet). Les cartes postales des années 1910-1920 témoignent d'un parc au couvert végétal très dense avec des arbres parvenus à leur matûrité. Le tracé des allées, voué aux courbes et contre-courbes, a été modifié au cours de la 2ème moitié du 20e siècle : les nouvelles allées adoptent un plan rayonnant géométrique à partir de la grande vasque circulaire, qui accentue le caractère de jardin public. Le dépérissement des essences, la tempête Xynthia de 2010, ont causé la perte de nombreux sujets anciens. Le parc s'est éclairci mais a fait l'objet de replantations, dans une palette végétale fidèle au catalogue de l'époque romantique.
description Le jardin des Vignaux est aujourd'hui implanté en centre ville, bien qu'en dehors du coeur ancien, en vis-à-vis de la place du Foirail et à proximité du jardin Géruzet. De plan presque carré, il propose un dessin paysager conçu pour faciliter la circulation du public. La composition, géométrisée, s'organise autour d'un rond-point central décalé dans le quart nord-ouest. Il s'agit d'un grand bassin circulaire à margelle de marbre, agrémenté d'un jet d'eau et entouré d'un vaste espace circulaire de déambulation. A partir de ce rond-point rayonnent six larges allées rectilignes. La clôture consiste sur trois côtés en un sous-bassement de moellons et de galets de marbre. Seul subsiste sur le côté sud l'ancien mur de clôture avec sa grille. Le jardin est planté d'essences exotiques centenaires (cèdres du Liban, cèdre Déodar, séquoïa sempervirens ou séquoïa géant, hêtre pourpre, magnolia à grandes fleurs, micocouliers d'Australie, marronniers d'Inde, tilleul commun, tulipiers de Virginie...). Les deux cèdres sont particulièrement remarquables par leur circonférence et leur taille. Le jardin est orné dans l'angle sud-ouest de la fontaine de la Naïade (remploi). Une fontaine de marbre agrémente la bordure occidentale. Des éléments ludiques ont été installés (kiosque, aire de jeux...).
plan jardin irrégulier
élévation jardin de niveau
gros-oeuvre marbre ; galet ; moellon ; pierre de taille ; maçonnerie ; enduit
décor sculpture ; ferronnerie
typologie jardin paysager ; jardin public
propriété propriété de la commune
type d'étude enquête thématique régionale (jardins remarquables)
rédacteur(s) Fournier Claire
référence IA65000398
  © Inventaire général Région Occitanie ; © Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées
enquête 2014
date versement 2017/01/05
 
service producteur Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine
22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
 
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Requête ((Hautes-Pyrénées) :LOCA )
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