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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de voyageurs dit Grand Hôtel ou Hôtel d'Angleterre
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées ; Argelès-Gazost
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aire d'étude
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Hautes-Pyrénées
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dénomination
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hôtel de voyageurs
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En avril 1882 est créée la Société anonyme « Société thermale des Pyrénées ». Elle devient propriétaire d’une quarantaine d’hectares dans la « plaine », zone agricole située au pied de l’ancienne bourgade d’Argelès. Il est projeté un vaste ensemble immobilier qui doit comprendre, outre l’établissement thermal lui-même, des équipements hôteliers, un parc privé et des lots à bâtir. En 1883-84, les terrains étaient encore vierges de toute occupation, encore voués aux champs, prés et peupliers. Seule préexistaient la voie ferrée et sa gare, achevées en 1871. L’hôtel figure sur un plan du complexe thermal datant de 1897 (AD65, 2O 189). Sa construction se situe autour de 1890. Il prend le nom de Grand Hôtel du Parc et d’Angleterre pour plaire à la riche clientèle britannique qui le fréquente. La « Gazette d’Argelès-Gazost, éditée entre 1892 et 1906 (AD65) renseigne sur les visiteurs illustres qui le fréquentaient, appartenant à l’aristocratie européenne (Espagne, Allemagne, Russie, Pologne, Serbie, Autriche-Hongrie…) ainsi que de nombreuses personnalités françaises. Côté parc, des tennis sur pelouses venaient en compléter les prestations. L’édifice est de style 1900, d'esprit classique. Son architecture est apparentée à celle de l’Institut Thérapeutique. Des cartes postales anciennes montrent la façade sur le parc, entre les deux avant-corps, traitée dans le style régionaliste, avec une superposition de loggias à balustres en bois et un toit pignon largement débordant sur aisseliers, richement décoré.
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description
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L'hôtel est de plan rectangulaire. Il est particulièrement imposant sur sa face occidentale, touirnée vers la ville haute. Sa façade sur jardin, côté est, est animée par deux avant-corps en forte saillie. L'édifice repose sur un soubassement souligné par un boudin demi-cylindrique. Depuis ce boudin, les façades extérieures sont rythmées par un ordre monumental de pilastres sur trois niveaux. Un décor de façade en panneautage orne l'ensemble des surfaces murales. Les élévations se terminent par un étage attique qui masque les comble et les toitures en pavillon.
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plan
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plan régulier en H
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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pierre de taille (?) ; maçonnerie
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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enquête thématique régionale (jardins remarquables)
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rédacteur(s)
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Fournier Claire
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référence
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IA65000448
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© Inventaire général Région Occitanie
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enquête
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2015
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date versement
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2017/02/16
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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