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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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jardin d'agrément, jardin public dit parc thermal d'Argelès-Gazost
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées ; Argelès-Gazost
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aire d'étude
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Hautes-Pyrénées
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dénomination
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jardin d'agrément ; jardin public
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édifice contenant
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établissement thermal
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4
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jardin
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bosquet ; pelouse ; rocaille de jardin ; massif de fleurs
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époque de construction
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19e siècle
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année
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1890
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le parc a été réalisé entre 1885 et 1890, peu après l'établissement thermal édifié de 1884 à 1885, dans le cadre d'une opération d'urbanisme visant à créer un nouveau quartier thermal, au milieu d'une plaine à la vocation antérieure purement agricole. Inspiré d'une ville idéale, cet aménagement répond à un plan global triangulaire dont le jardin, de plan à peu près circulaire, est le centre, au départ d'allées rayonnantes arborées. Le tracé relève des conceptions du jardin public à l'époque haussmannienne où l'art des jardins et l'urbanisme deviennent indissociables, car il s'agit d'offrir un cadre de vie confortable, esthétique et sain pour une population privilégiée. La palette végétale du Jardin Massey de Tarbes a pu avoir une influence sur l'enrichissement du catalogue végétal exotique des plantations. Le parc est traversé par la canalisation d'eau qui alimentait l'Institut Thérapeutique dont le Dr Henry Grenier de Cardenal était alors le directeur. En 1887, le parc est complété par l'adjonction d'un Grand Hôtel. L'ensemble thermal est alors propriété de la Société Foncière Hôtelière de la Vallée d'Argelès. De riches villas avec jardins se construisent tout autour : Argelès devient une véritable ville-jardin. Le parc est inclus dans la vente aux enchères del'année 1937. A cette date, la municipalité s'est déjà rendue propriétaire de l'établissement thermal et souligne l'urgence, "alors que l'agglomération est parsemée de parcs et de jardins privés", d'avoir un parc municipal pour le bien-être de tous. Une déclaration d'utilité publique a lieu le 29 novembre 1941. La réalisation du casino qui borde le parc se fait en parallèle, les adjudications ayant lieu en 1938 et 1939, suite au devis établi par l'architecte J. Escougnou de Lourdes. Il est probable qu'une reprise en main avec restauration a eu lieu sur le parc à cette date, concernant en particulier l'intégration du casino. Toutefois, le plan circulaire du parc, du fait de son inscription dans un schéma d'urbanisme global, lui a permis de ne pas être amputé au profit d'opérations immobilières, hormis celles du Grand Hôtel et du Casino, comme on peut le voir sur le "plan paysager" réalisé en 1987 par Marion Gilliot (CAUE, Tarbes).
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description
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Le parc thermal d'Argelès, de plan circulaire et presque de niveau, est établi sur 4 hectares au pied de la ville ancienne édifiée sur le versant montagneux, côté ouest. Il constitue le centre d'une vaste composition urbaine de plan rayonnant, dessiné par des allées arborées, qui concerne l'ensemble du quartier thermal. Le cadre de montagne dont il bénéficie lui confère une dimension paysagère particulière. Des villas avec jardins complètent son environnement. L'entrée, de type monumental, se trouve située sur une place circulaire, dans l'axe d'une allée qui vient de la gare ferroviaire. Le parc descend en pente douce depuis le Grand Hôtel vers le bâtiment thermal, construit en fond de vallée. De plan irrégulier, il est composé d'ilôts engazonnés er arborés desservis par de larges allées aux lignes courbes, puis ceinturé par une ligne continue de plantations. Un cours d'eau en forme libre, parcouru d'eaux courantes rapides, circule dans une rocaille et se déverse dans la pièce d'eau centrale (petit lac). Des plates-bandes fleuries occupent une large place parmi les pelouses. Les plantations arborées (377 arbres inventoriés), sont à 60% de l'époque de la création. Elles sont groupées en bosquets et collectionnent, comme au Jardin Massey de Tarbes, les essences exotiques et les essences locales : platanes, charmes, houblon, tilleuls, cèdres du Liban, pins Laricio de Corse, épicéas et thuyas géants, érables sycomores, hêtres pourpres, chênes d'Amérique. Parmi les sujets de taille monumentale, on remarque un tilleul argenté, un cèdre de l'Himalaya, un tulipier de Virginie, un platane. Autour de la pièce d'eau s'échelonnent des saules pleureurs, des peupliers blancs, des tilleuls, des érables sycomores... Le bâtiment thermal est placé côté est, en bordure mais à l'extérieur du parc. Sur l'emprise du parc sont intégrés deux autres édifices : côté ouest l'Hôtel La Cordée (à l'origine Grand Hôtel du Parc), et côté nord, contre l'entrée principale donnant sur une petite place, le Casino, qui empiète largement sur le parc. Son élévation principale est d'ailleurs orientée vers ce dernier. Aussi le parc se présente-t-il comme le premier plan d'une mise en scène dont la vue profite aux terrasses de cet édifice. Une collection de sculpture contemporaine anime les lieux. Un suivi régulier assuré par les services municipaux garantit les replantations après abattage des sujets dépérissants devenus dangereux.
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plan
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jardin irrégulier
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élévation
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jardin de niveau ; jardin en pente
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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enquête thématique régionale (jardins remarquables)
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rédacteur(s)
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Fournier Claire
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référence
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IA65000433
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© Inventaire général Région Occitanie ; © Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées
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enquête
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2011
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date versement
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2017/01/05
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dossier en ligne
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