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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de quincaillerie (clouterie), usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie (usine de taille du diamant), scierie, usine de boissellerie (usine de tournerie)
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Vertamboz
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aire d'étude
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Jura
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lieu-dit
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la Clouterie
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hydrographie
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une dérivation du Drouvenant
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dénomination
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usine de quincaillerie ; usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie ; scierie ; usine de boissellerie
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parties non étudiées
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bureau d'entreprise ; bâtiment d'eau ; canal ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; atelier de réparation ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; garage
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époque de construction
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1ère moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les forges de Vertamboz sont louées en 1634 à la famille d'Autriset par la duchesse de Pont de Vaux. Un simple martinet est mentionné en 1738, auquel vient s'adjoindre une clouterie dès 1774. En 1812, Lemire aîné, maître de forges, y établit une clouterie mécanique à froid ainsi qu'un feu de forge : les bâtiments, disposés en rectangle autour d'une cour, sont vraisemblablement reconstruits à cette époque. La clouterie traite les fers des forges de Clairvaux, propriété de la famille Lemire. En 1838, l'usine possède deux succursales à Châtel-de-Joux et à Doucier, qui transforment en clous chaque année 4000 tonnes de fers plats et emploient 200 personnes. Elle cesse de fonctionner vers 1860-1870, remplacée par la scierie Perrard vers 1873, puis par l'usine de boissellerie Perrard au début du 20e siècle. Propriété de Bourgeois en 1907, elle est acquise par Paget en 1919. Outre l'activité de boissellerie (fabrication de bobines de métiers à tisser) , un atelier de taille de diamantfonctionne jusque vers 1925. L'atelier de fabrication brûle en 1933, puis vers 1950 où il est reconstruit en béton armé. La tournerie cesse ses activités fin 1976. 1846 : 4 roues hydrauliques actionnant des meules à aiguiser, des cisailles, des "pistons et blanchisserie", 4 feux de maréchalerie. 1950 : moteur diesel. 1995 : 2 roues hydrauliques verticales en état de marche et systèmes d'entraînement. 1846 : 36 ouvriers. 1925 : 20 ouvriers. 1950 : 10 ouvriers. 1977 : 4 ouvriers.
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description
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Atelier de fabrication est : moellons calcaires enduits, modifications en parpaings de béton et béton armé, logement à l'étage carré avec arcs segmentaires en briques. Entrepôt industriel et atelier de fabrication ouest : charpente en bois apparente, étage de comble.
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; brique ; béton armé
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA39000070
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1995
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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voir aussi
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Visite guidée
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