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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fermes de La Garde
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; La Garde
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aire d'étude
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Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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dénomination
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ferme
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collectifs
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66 bâti INSEE ; 5 repérées ; 2 étudiées
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époque de construction
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17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Les fermes de La Garde datent vraisemblablement du 17e siècle et du 18e siècle. Quelques bâtiments ont été construit à la fin du 19e siècle et pendant la première moitié du 20e siècle. Une seule porte un chronogramme, de la fin du 18e siècle.
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description
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Le repérage des fermes sur la commune de La Garde a été effectué en 2008. Le recensement s'est fait à partir des cadastres de 1834, 1954 et 1984, le chiffre total du bâti est celui du recensement de 1975. 5 fermes ont été repérées, 2 d'entre elles ont été sélectionnées. Trois fermes sont isolées et dispersées dans les zones agricoles, deux fermes sont construites à l'entrée du village. Une seule possède un mur mitoyen, les autres n'en ont pas. Du fait du relief, aucune ferme n'est implantée en terrain plat. L'implantation est très majoritairement perpendiculaire au sens de la pente (80 % du corpus). L'implantation des bâtiments parallèlement à la pente ne concerne qu'une ferme, située au village. Ces dispositions se traduisent par la présence systématique d'un ou deux étages de soubassement. Toutes les fermes sont composées de bâtiments accolés, une possède également des dépendances disjointes. Les bâtiments sont construits en moellons calcaires et en blocs de tuf. Les moellons calcaires sont non ou peu équarris, les blocs de tuf sont plus faciles à tailler. Les enduits anciens conservés sont à pierres vues, à inclusions de petits cailloux ou rustiques. Une ferme possède un enduit récent. Les encadrements des fenêtres sont en maçonnerie façonnée au mortier, avec un linteau en bois. Aucune ferme ne possède des encadrements de porte en pierre de taille. Aucune voûte n'a été repérée sur la commune. Les pièces possèdent généralement un plancher sur solives. Les sols des pièces à usage d'habitation sont souvent couverts en carreaux de terre cuite. Les sols des étables et des remises sont souvent en terre battue. Les sols des fenils sont en plancher rustique, ils reçoivent parfois une chape au mortier de chaux ou de gypse, rarement des carreaux de terre cuite. Les murs des pièces d'habitation reçoivent un enduit lisse réalisé au mortier de gypse et sont souvent peints en blanc avec des plinthes de couleur foncée. Les cloisons intérieures sont réalisées principalement en maçonnerie légère et pans de bois. Les matériaux de cette maçonnerie légère peuvent être divers : petites pierres, lauzes sur chant, briques pleines ou creuses, blocs de béton de chaux moulés, etc. Les plafonds des pièces d'habitation reçoivent parfois un enduit lisse au plâtre. La pièce servant de cuisine dispose d'une cheminée adossée ou a demi-engagée dans un mur. La forme des manteaux de cheminée est généralement rectangulaire, avec une corniche moulurée à la base de l'avaloir, parfois des petits corbeaux en maçonnerie ; le manteau des cheminées est construit de la même manière que les cloisons. Cette cheminée est souvent flanquée d'une niche regroupant un potager de cuisson et un cendrier. Une pile d'évier est aménagée dans un angle de la cuisine ou sous une fenêtre. Des placards muraux ou en maçonnerie légère sont installés dans la cuisine et les chambres. Des coffres à grains en maçonnerie légère occupent souvent l'angle d'une chambre. Les éventuels escaliers intérieurs sont construit en maçonnerie légère de chaux et de plâtre sur une structure en bois. Les contre-marches sont façonnées au mortier ou sont en bois, les nez de marche sont en bois et les marches reçoivent généralement des carreaux de terre cuite. Les fermes possèdent toutes trois niveaux d'élévation. Dans tous les cas, l'accès aux étages se fait par un escalier intérieur. Les toitures sont à longs pans ou à un pan. Les charpentes sont à pannes (panne faîtière et pannes intermédiaires, pas de panne sablière) , et ceci quelle que soit la forme du toit. Les fermes possèdent un avant-toit constitué par un, deux ou trois rangs de génoises maçonnées. La saillie de rive des pignons est réalisée par un rang de génoise. Les toits sont couverts en tuiles creuses, remplacées sur une ferme par des tuiles plates mécaniques. Seule une ferme possède un décor de façade qui se limite à de faux encadrements peints.
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gros-oeuvre
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calcaire ; tuf ; moellon sans chaîne en pierre de taille
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couverture (type)
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toit à un pan ; toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Laurent Alexeï
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référence
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IA04001446
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2008
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date versement
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2009/10/21
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date mise à jour
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2011/07/22
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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