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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Filature Adnet, puis Tranchart-Froment, puis Robinet et Lambert, puis Robinet-Barthelémy et Cie, puis Lambert Frères, puis usine de quincaillerie Brice-Lejay
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Lalobbe
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aire d'étude
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Ardennes
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hydrographie
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Vaux (la)
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dénomination
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filature ; usine de quincaillerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; logement patronal ; conciergerie ; bassin de retenue ; salle des machines ; bief de dérivation
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éléments remarquables
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machine de production
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époque de construction
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2e moitié 19e siècle (?) ; 2e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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V. Adnet, ancien procureur du roi à Rethel, crée les filatures de Lalobbe et de la Neuville-les-Wassigny dans la première moitié du 19e siècle. En 1851, il vend ses usines à Théodore Tranchart, déjà propriétaire d'une filature à Rethel. La filature est vendue en 1875 à Robinet et Lambert. La raison sociale change pour devenir Robinet-Barthélémy et Cie, Lambert en 1892, puis Lambert Frères en 1895. L'usine possède alors 27 cardes de 90 cm, une carde de 115 cm, 14 cardes fileuses de 120 cm, 14 métiers gros de 200 broches, 15 métiers fins de 240 broches. Elle compte également un atelier de dévidage avec 25 dévidoirs et 40 broches, quatre loups Pierrard, une effilocheuse de 120 cm d'arasement, deux batteuses, un atelier de carde peignée, un magasin pour les huiles. Le site produit de l'électricité pour l'usine Hardy- Lebègue de Mohon après 1902. Il est incendié en 1926, peu après sa reprise par les Etablissements Brice-Lejay de Charleville, manufacture de quincaillerie pour le bâtiment. Le bâtiment de la filature ne conserve plus alors que le rez-de-chaussée sur lequel on remonte une charpente métallique ainsi que les aménagements hydrauliques souterrains. L'usine ferme ses portes en 1966 et est aujourd'hui à l'abandon. La roue hydraulique est remplacée à la fin du 19e siècle par deux turbines Jonval-Koechlin, avec une puissance motrice de 30 à 50 ch. L'usine Brice-Lejay compte 150 ouvriers après la Seconde Guerre mondiale.
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description
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De l'ancienne filature subsistent les soubassements en brique du rez-de-chaussée, vestiges de l'incendie de 1926. Sur cette base furent élevés les nouveaux ateliers de fabrication, avec piliers en béton armé, charpente métallique, toiture à longs pans et couverture en tuiles mécaniques. Le ruisseau de la Vaux court sous l'usine, alimenté par un bief orienté au sud, avec vannage encore en place. Les aménagements hydrauliques souterrains sont encore visibles, avec deux importantes salles des machines souterraines et canal de décharge. Les logements ouvriers et patronal ainsi que la conciergerie sont implantés à l'extrémité nord du site.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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brique ; calcaire ; pierre de taille ; enduit ; béton ; béton armé
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tôle ondulée
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couvrement
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charpente métallique apparente
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état
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établissement industriel désaffecté ; menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Marasi Julien ; Decrock Bruno
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référence
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IA08000470
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© Région Champagne-Ardenne
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enquête
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2007
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date versement
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2009/12/12
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date mise à jour
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2010/02/02
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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