historique
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En 1751, la Marine loue un pré de 8 acres et demie, maison, terre en marais sis hors les murs, à côté de la porte d'Ingouville, fermé de fossés, et l'aménage pour parquer les bois destinés aux constructions et radoub des vaisseaux du roi. Le parc est complété par la mare aux mâts, signalée en 1776 : formée anciennement par les briquetiers qui en extrayaient la terre, et servant actuellement de dépôt pour les mâts du commerce. En 1780, un devis de construction de 20 hangars en pierre de taille de Ranville, brique, couverture en ardoise, pour mettre à couvert 2 millions de pieds cube de bois de construction, est établi par l'ingénieur Louis-Alexandre de Cessart. Le plan Lamandé est adopté en 1787 prévoyant le report des fortifications 500 mètres au nord englobant le parc aux bois, des propositions pour un nouvel emplacement sont faites en 1788. En 1790, l'inventaire des biens de la Marine décrit un parc actuellement hors la ville, où l'on dépose tous les bois de construction descendant par la Seine, aux deux extrémités les maisons des gardiens, ce parc se trouvera enclavé dans la nouvelle enceinte, on l'accroîtra de tout le terrain adjacent ce qui le doublera et le rendra suffisant. Le parc aux bois existe encore en 1815, les voisins se plaignent des vapeurs insalubres des mares. Son emplacement est requis pour la construction de la caserne de pompiers en 1826, et il est détruit
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