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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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faubourg d'Ingouville
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Havre
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anciennement commune de ; Ingouville
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aire d'étude
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Havre centre (Le)
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lieu-dit
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centre moderne
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dénomination
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faubourg
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parties non étudiées
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lazaret ; hôpital ; hospice ; couvent ; corderie ; briqueterie ; tuilerie ; jardin d'agrément ; jardin potager ; canal d'irrigation
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époque de construction
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2e moitié 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
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historique
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Jusqu'au milieu du 18e siècle, la ville du Havre n'avait pas de faubourg, le terrain situé entre l'enceinte et la falaise au nord, correspondant aux parties basses des paroisses de Sanvic, Ingouville et Graville était encore marécageux et sillonné de bras d'eau et de mares, la plus importante étant la mare aux Huguenots, entourée de tuileries briqueteries ; traversant cette zone, la chaussée d'Ingouville reliait la porte d'Ingouville au village du même nom, implanté sur les premiers contreforts de la falaise ; cette route a été doublée à l'est d'une nouvelle route reliant la porte royale à la route de Rouen lors des travaux d'agrandissement de la ville et du port entre 1790 et 1810, dite la route neuve, puis cours Napoléon, puis cours de la République ; au 17e siècle ont été implantés dans cette zone un lazaret, un couvent de pénitents et un hôpital hospice ; le creusement en 1665 du canal Vauban était destiné non seulement à empêcher l'envasement du port du Havre mais également à assécher les marais et rendre la zone cultivable et habitable ; des zones d'habitation se concentrent de part et d'autre des voies de communication, routes et canal Vauban ; mais surtout, l'assainissement progressif entraîne la construction des "pavillons", terme qui recouvre deux types d'habitation ; d'une part de grandes demeures pour les négociants avec cour, communs, jardin et parc, entre la ville et la falaise, et surtout au sommet, regardant la mer ; d'autre part, au détriment des marais, une prolifération de petites maisons ou cabanes entourées de petits jardins potagers alignés, à l'instar des jardins ouvriers de la fin du siècle, au milieu des parcelles en lanières cultivées de Sanvic ou les prairies communales de Graville ; les occupants de ces cabanes habitaient en ville et possédaient ou louaient un jardin en faubourg ; comme le village d'Ingouville, ce faubourg a progressivement disparu dans la seconde moitié du 19e siècle, remplacé par la nouvelle ville du Havre, construite à partir de 1852, après la destruction des fortifications, soit en lotissant les parcs des grands pavillons, ou les terres agricoles, soit en réutilisant le parcellaire des jardins ouvriers ; il ne subsiste aujourd'hui que quelques vestiges isolés de ce faubourg devenu centre ville, l'hôpital général et quelques pavillons
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gros-oeuvre
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calcaire ; brique ; pan de bois ; bois
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture
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état
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vestiges
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Etienne Claire
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référence
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IA76001016
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© Inventaire général
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enquête
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1991
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date versement
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1998/07/21
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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