|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
quartier Notre-Dame
|
localisation
|
Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Havre
|
|
Quartier de ; Notre-Dame
|
aire d'étude
|
Havre centre (Le)
|
lieu-dit
|
centre intra muros
|
dénomination
|
quartier
|
parties non étudiées
|
fortification d'agglomération ; lotissement concerté ; hôtel de ville ; bourse ; église ; établissement conventuel ; palais de justice ; halle ; vivier ; corderie ; musée
|
époque de construction
|
16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
|
année
|
1517
|
historique
|
Le quartier Notre-Dame correspondait avant la destruction de 1944 exactement au territoire de la ville du Havre, telle qu'elle avait été fondée sous le nom de Françoise-de-Grâce en 1517, par François Ier sur un terrain marécageux autour d'une crique. Sont d'abord construites les fortifications : deux murailles perpendiculaires venant rejoindre la crique devenue le bassin du Roi, défendues vers l'estuaire par la tour François Ier. Le roi ayant approuvé le plan proposé par l'amiral du Chillou, chargé de la construction du port, puis de la ville, un 1er lotissement est établi, arpenté en 1524. 124 parcelles sont délimitées, mais seules 28 sont bâties. La même année, du Chillou perd son procès contre le seigneur de Graville qui lui contestait la possession des parcelles loties. Elles sont achetées par le roi en 1532, et sont de nouveau arpentées (117 dont 83 bâties). Les édifices ont été construits en priorité le long des quais exhaussés, le reste du terrain étant difficilement assaini. La rue principale dite rue Saint-Michel, d'axe nord sud, relie la place d'armes, ouvrant sur le port, où se trouvent les bâtiments administratifs et commerciaux, à l'église Notre-Dame et au marché des Cannibales, où se trouvent les bâtiments judiciaires, avant de rejoindre la chaussée d'Ingouville. Au 17e siècle, les bâtiments portuaires sont construits le long du bassin du Roi. Les fortifications sont renforcés sur ordre de Richelieu avec la monumentale porte d'Ingouville au nord. Les établissements religieux des ursulines et du séminaire Saint-Charles sont fondés ainsi que le collège et la corderie royale. Au 18e siècle, la population ne cesse d'augmenter et de s'entasser dans des maisons en pan de bois essentés d'ardoise de construction médiocre. A partir de 1790, le rempart nord et la porte d'Ingouville sont détruits pour agrandir la ville. Vers 1865, le front ouest et la tour François Ier sont détruits avec les derniers bâtiments administratifs. Le quartier Notre-Dame perd son rôle de centre au bénéfice du nouveau centre moderne au nord, mais la rue de Paris qui relie le nouvel hôtel de ville du centre moderne au port est élargie et devient une artère commerçante. Le quartier a été entièrement rasé par les bombardements de 1944 puisque seuls subsistent l'église Notre-Dame, le muséum, l'école primaire rue Jean Macé avec 3 maisons et immeubles
|
gros-oeuvre
|
pan de bois ; calcaire ; brique ; enduit
|
couverture (matériau)
|
tuile plate ; ardoise
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Etienne Claire
|
référence
|
IA00130113
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1991
|
date versement
|
1996/01/15
|
date mise à jour
|
1997/09/11
|
service producteur
|
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
|
|