|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Fortification d'agglomération
|
localisation
|
Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Havre
|
aire d'étude
|
Havre centre (Le)
|
lieu-dit
|
centre intra muros
|
dénomination
|
fortification d'agglomération
|
parties non étudiées
|
fossé ; porte de ville
|
époque de construction
|
1er quart 16e siècle ; 2e quart 17e siècle ; limite 18e siècle 19e siècle
|
année
|
1517 ; 1628
|
auteur(s)
|
Ferré Michel (maçon) ; Spinelli Jules César (ingénieur) ; Lamande François Laurent (ingénieur)
|
historique
|
Les fortifications de la ville du Havre ont été construites à partir de 1517 par Michel Féré, maçon d'Harfleur. Elles se composaient de deux murailles perpendiculaires, la 1ère faisant face à la mer à l'ouest défendue à l'entrée du port au sud par la tour François Ier construite en pierre de taille calcaire, avec des caves voûtées et une grande salle voûtée en berceau annulaire. Une deuxième tour prévue pour protéger le chenal n'a pas été construite, remplacée par la tour du Vidame beaucoup plus petite. Lorsqu'en 1541, l'architecte Jérôme Bellarmato créé le quartier François Ier, il prolonge les fortifications au nord et à l'est du nouveau quartier, débordant largement pour enserrer le quartier de Percanville, défendu à l'est par le fort de l'Eure. En 1551, le quartier de Percanville est distrait de la ville et ses murailles détruites, les fortifications étant reportées à l'ouest en bordure du quartier des Barres, ouvrant par la porte de l'Eure. Le fort de l'Eure est détruit en 1564 et remplacé par une première citadelle, construite en 1571 par l'ingénieur Jules-César Spinelli sur l'emplacement du quartier des Barres. En 1628, Richelieu, gouverneur du Havre, décide de renforcer les fortifications par la construction au nord d'une porte monumentale, dite porte Richelieu ou d'Ingouville, et à l'est d'une deuxième citadelle. En 1787, le plan d'agrandissement du Havre de l'ingénieur François-Laurent Lamandé est adopté. Il recule le front nord des fortifications de 500 mètres. Celles-ci sont défendues de 1811 à 1814 par des remparts, entourés d'un triple fossé, que des écluses emplissent d'eau de mer en 1837. La porte de Richelieu est détruite en 1791, et remplacée par la porte d'Ingouville, 500 mètres au nord. La porte des Pincettes, sur le Perrey, et la porte Royale, près du bassin des Barres, sont construites. De nouvelles ouvrent sur les faubourgs, en 1845, la porte Louis-Philippe vers Sainte-Adresse, en 1846, la porte Marie-Thérèse vers Graville, en 1847, la porte Saint-Jean vers l'Eure. En 1852, on décide de remplacer les remparts par une ceinture de forts, ceux de Sainte-Adresse, de Tourneville, de Frileuse, des Neiges et la batterie du Perrey. La porte d'Ingouville est détruite en 1852 et les remparts arasés en 1854 pour le front nord et 1865 pour le front est. Sur leur emplacement sont tracés le boulevard Impérial (Strasbourg) et le boulevard François Ier. La tour François Ier est détruite en 1862 pour agrandir l'entrée du port et la porte des Pincettes en 1865. La citadelle est détruite en 1865 pour laisser place au bassin de la citadelle
|
plan
|
système bastionné
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; silex ; pierre de taille ; terre
|
couvrement
|
voûte en berceau ; voûte d'ogives
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
armoiries
|
|
armes royales ; armes de richelieu
|
état
|
détruit
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Etienne Claire
|
référence
|
IA00130105
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1991
|
date versement
|
1996/01/15
|
date mise à jour
|
2004/12/03
|
crédits photo
|
Miossec, Yvon - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
|
|