historique
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Vers 1600, une ordonnance prescrit la quarantaine des navires dans la rade du Hoc. En 1678 et 1682, les échevins paient les frais d'entretien du magasin du Hoc. En 1712, un mémoire estimatif des réparations à faire et des constructions à élever sur le terrain du Hoc est établi par Douce. En 1713 est établi un devis des infirmeries à faire au lazaret du Hoc par Nicolas Bourgeois, religieux augustin. En 1714, a lieu l'adjudication pour mettre la crique du Hoc en état de recevoir les bateaux en quarantaine, selon le devis de Langrune, ouverture de la crique, revêtement des quais, rétablissement du magasin, construction de 2 halles, démolition de l'ancien bâtiment du lazaret ruiné. En 1759 a lieu la bénédiction de la chapelle avec inventaire de son mobilier. En 1786, la ville entretenait 6 lits. En 1791, on recherchait un nouvel emplacement pour le lazaret. En 1793, le lazaret consiste en un bâtiment contenant quelques logements et une grande halle dont les intervalles entre poteaux sont fermés par de grandes portes et un petit bâtiment contenant un corps de garde et une infirmerie, avec une très grande et très bonne citerne, le tout entouré d'une clôture. En 1824 est établi un projet de construction d'un lazaret, deux bâtiments sont construits dans une prairie entourée d'un talus et d'un fossé plein d'eau. Ces deux bâtiments identiques en brique et pierre calcaire à 2 étages carrés se faisaient face, avec un hangar en charpente et deux corps de garde, l'un en brique, l'autre en bois. La chapelle est aménagée en logement pour le gardien. Le lazaret est remis au Domaine en 1850 et affecté au Génie en 1851 pour y établir une redoute qui n'a jamais été construite. Le logement de la chapelle est affecté au gardien du phare, qui la transforme en auberge. En 1887, le terrain est affecté à la Marine pour faire un champ de tir. En 1891, la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée restaure la chapelle. Les bâtiments ruinés figurent sur plusieurs plans au cours du 19e siècle. Ils sont démolis par la construction des Etablissements Schneider en 1904, mais la tour en pierre de taille de la chapelle subsiste pour abriter des chronographes. Elle est signalée en 1932 mais a été détruite depuis. La cloche fondue en 1725 par Pierre Bessin, fondeur à Rouen, est conservée au musée de l'Ancien Havre : une inscription précise que la chapelle a été construite sur des plans du sieur Martinet. Le terrain a aujourd'hui disparu dans le canal Bossière
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