|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
présentation de la commune du Marigot
|
localisation
|
Martinique ; Le Marigot
|
aire d'étude
|
Martinique nord
|
historique
|
L'appellation Marigot fait référence à un terrain bas et marécageux qui bordait le bourg originel. L'occupation humaine (amérindienne) du territoire s'est faite bien avant l'invasion européenne. A ce sujet, le missionnaire naturaliste Robert Pinchon évoquait le fait que "le Marigot fut sans doute la véritable capitale des peuples précolombiens". Confirmant cette affirmation, des fouilles ont permis de retrouver des traces Arawaks au lieu-dit l'Adoration. En 1671 la compagnie du Marigot portait le nom de Saint-Aubin. Elle prit ensuite celui de son capitaine de milice Jaham de Vert-Pré, dont l'autorité s'exerça sur tout le nord-est de l'île. Le Marigot fut érigé en paroisse et desservie par les religieux du Fonds Saint-Jacques en 1679. Une municipalité dépendante administrativement du Lorrain fut installée en 1789.Cent ans plus tard, en 1889, le Marigot était érigé en commune indépendante, avec pour premier maire : M. Emmanuel Anicet. Elle cessait par là même de former depuis 1837, en association avec le Lorrain, la commune de Grande Anse. En 1891, époque où l'Usine du Lorrain était le centre de la vie industrielle et agricole des habitants, la commune essuya la fureur d'un cyclone qui ravagea la Martinique, endommagea la majorité des maisons du bourg et fit un mort parmi la population marigotine. C'est en 1923 que le conseil municipal, afin d'effacer la connotation insalubre et marécageuse du nom "Marigot", décida de rebaptiser la commune "Fonds d'or". Le changement, effectif à partir de 1926, fut de courte de durée car la commune retrouva son nom initial en 1929. A la suite du déclin d'activités de l'usine du Lorrain, après 1950, la culture de la banane y remplaça celle de la canne à sucre. La commune se tourna vers le tourisme, valorisa la pêche artisanale, et développa une importante activité d'aquaculture. Aujourd'hui, les cultures vivrières occupent une place de choix : près de 300 hectares sont cultivés en citron, goyaves dont une partie réservée à l'horticulture ; et malgré une forte émigration des jeunes vers la France, la population du Marigot, au dernier recensement, est en augmentation : 3685 habitants. Cette évolution est due à l'action de la municipalité favorisant la venue d'habitants des communes voisines par la réalisation d'importantes zones d'habitation : les quartiers "La Marie" et les "Filaos".
|
description
|
D'une superficie de 2672 hectares, le territoire du Marigot se situe sur la côte atlantique, s'étire vers le sud et s'étend entre les communes du Lorrain à l'ouest et Sainte-Marie à l'est. L'océan atlantique borde sa partie nord sur une bande côtière de 7 kilomètres environ. Au sud le Marigot est limité par les communes de Fonds Saint-Denis et du Gros-Morne. Son relief est accidenté, formé de plateaux et de collines cultivés, avec une côte très découpée. La forêt couvre près de la moitié de son territoire. Celui-ci est arrosé par trois principales rivières : la rivière Marigot qui le traverse sur toute sa longueur ; la rivière Charpentier à l'est ; la rivière Lorrain frontalière de la commune du Lorrain. L'entrelacement de morne et de collines boisées offre au Marigot un patrimoine naturel d'importance, avec de nombreux points de vue d'une splendeur singulière. Des sites naturel, tel le lieu dit Baignoire, ou l'anse Charpentier, font figure de paysages exceptionnels.
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Ursulet Laurent
|
référence
|
IA97201120
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2003
|
date versement
|
2006/01/03
|
date mise à jour
|
2011/04/01
|
crédits photo
|
Ursulet, Laurent - © Inventaire général, ADAGP ; © Conseil régional Martinique
|
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire 54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61
|
|