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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Didier (paysages du canal de Bourgogne)
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Longecourt-en-Plaine
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aire d'étude
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Bourgogne
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lieu-dit
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bief 70 du versant Saône
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hydrographie
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canal de Bourgogne
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dénomination
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église paroissiale
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époque de construction
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13e siècle ; 2e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Guillemot (ingénieur) ; Berthet (conducteur de travaux) ; Caumont Jacques (architecte) ; Mairet Edouard (architecte) ; Javelle Charles (architecte)
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historique
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"Dédiée à Saint-Didier, la paroisse de Longecourt fut sans doute créée au début du 7e siècle, temps où se répandit le culte de cet évêque de Langres martyre. Elle était sous l'Ancien Régime rattachée au diocèse de Chalon-sur-Saône. L'église dans son état actuel comprend un choeur de la fin du 13e siècle et une nef entièrement reconstruite en 1826 puis à nouveau étayée et remaniée en 1879-1880 au terme de laborieux débats avec l'évêque qui souhaitait la construction d'un édifice entièrement nouveau" ( Françoise Vignier, Histoire de Longecourt-en-Plaine, commune de Bourgogne. Dijon, 1970, p. 27). En l'an 12, l'ingénieur des ponts et chaussées Guillemot signale le mauvais état de la couverture "de l'église et du clocher" ainsi que du "chapiteau [l'auvent] devant la principale porte de l'église". Des réparations sont exécutées et le conducteur des ponts et chaussées Berthet en assure la réception en 1806. L'église est cependant à nouveau signalée en mauvais état en 1820 : toutes les parties doivent être réparées (intérieur, extérieur, clocher). Adjugés le 23 février 1826 à Berton, entrepreneur à Gevrey, les travaux nécessaires sont reconnus le 18 mai 1827 et reçus définitivement le 24 novembre 1828 par "Jacques Caumont fils, architecte adjoint au voyer de la ville de Dijon" qui en avait dressé le devis. En 1874, le conseil de fabrique demande à la municipalité de réfléchir à "la question de la reconstruction de l'édifice" et, le 9 août, le conseil municipal délibère qu' "il sera fait par l'architecte [du département] Vionnois une visite à l'église afin de renseigner le conseil sur son état". Après sa visite du 22 septembre, l'architecte propose 3 solutions : la construction d'un bâtiment neuf, la "restauration de l'église actuelle avec agrandissement" ou des "travaux confortatifs destinés à assurer à l'église une durée d'environ 6 années". Mais, en 1875, les autorités religieuses réclament à nouveau la construction d' "une église neuve, afin de réunir du même coup les avantages de la solidité et de l'espace". La solution finalement retenue est la restauration de l'église en attendant l'édification d'un nouveau bâtiment car, côté municipalité, "il n'y a pas d'intention hostile à l'égard d'une reconstruction et l'on verrait même avec satisfaction que la commune de Longecourt fut dotée d'un édifice en rapport avec son importance" à condition qu'il soit possible de faire face aux dépenses. En 1875, sur recommandation de Vionnois, l'architecte dijonnais Chaudouet est sollicité pour établir le devis des réparations et suivre les travaux mais, comme il ne produit aucun projet, le conseil municipal adopte finalement en novembre-décembre 1876 celui de l'architecte dijonnais Mairet. Pour un montant de presque 4000 frs, "Les travaux à exécuter se composent de 1 - la reconstruction des enduits et plafonds à l'intérieur de l'église, 2 - la consolidation de la charpente du comble et la réparation de la couverture, 3 - la réparation de la couverture et de la charpente du choeur, 4 - la construction de 4 contreforts extérieurs, 5 - la vitrerie des fenêtres". L'ensemble est adjugé le 31 août 1879 à Maume-Gaudelot, entrepreneur à Varanges, et, le 7 décembre 1880 puis le 23 novembre 1881, l'architecte Mairet assure la réception provisoire et la réception définitive. Le projet de reconstruction totale est implicitement ajourné. Suivies par l'architecte dijonnais Charles Javelle, quelques réparations au plafond sont réalisées pendant l'été 1914 par Duplus, entrepreneur de plâtrerie à Aiserey (marché de gré à gré). En 1930, une horloge est fournie et installée par Labrosse, "horloger-mécanicien" à Morbier dans le Jura (marché de gré à gré) (Archives départementales de la Côte-d'Or, II O 350 / 3 et 14).
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description
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Nef unique, en moellons enduits, plus basse que le choeur, en moellons apparents. Clocher implanté au dessus de l'entrée. Le choeur à chevet plat est couvert d'un toit à longs pans à croupe, la nef d'un toit à longs pans simple. Ensemble construit en moellon (pierre de taille pour les contreforts du choeur) avec toitures en tuiles plates (ardoise pour le clocher). A l'intérieur de la chapelle située à gauche du choeur, belle pierre tombale en marbre du début du 16e siècle, classée MH au titre objet le 12/08/1917 : elle représente Jeanne de Saulx, épouse de Jean de Baissey, décédée en 1490, et Jeanne de Lenoncourt, épouse d'Antoine de Baissey, morte en 1522. La famille de Baissey est à l'origine de la reconstruction du château achevée en 1539.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile plate ; ardoise
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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enquête thématique régionale (canaux de Bourgogne)
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rédacteur(s)
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Inguenaud Virginie ; Lestienne Cécile ; Malherbe Virginie ; Lallement Aurélie
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référence
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IA21003905
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2008 ; 2011
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date versement
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2016/03/09
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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