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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Lormont
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localisation
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Aquitaine ; Gironde ; Lormont
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aire d'étude
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Lormont
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historique
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Il est vraisemblable que les modifications géographiques qui ont affecté le territoire de Lormont prive la commune de témoignages préhistoriques. Cependant les vestiges de l'âge du fer et de la période gallo-romaine découverts tant sur le plateau que dans les palus attestent l'ancienneté de l'occupation du sol. La présence de chemins anciens conduisant au port, qui lui-même permet d'atteindre la ville de Bordeaux, et le vocable de Saint-Martin donné à l'église paroissiale, confirment la vitalité du village pendant la période du Moyen Age même si la résidence des ducs d'Aquitaine n'y est pas réellement attestée. De la guerre de Cent Ans à la Révolution, le dynamisme local est établi sur la vie rurale, artisanale et portuaire en lien avec la résidence des archevêques. Soutenue par la bourgeoisie bordelaise, l'activité viticole se révèle innovatrice et performante depuis le 12e siècle sur les coteaux, puis à partir du 16e siècle dans les palus. De plus, sous l'Ancien Régime, la sauveté, seigneurie des archevêques de Bordeaux, est entourée d'une ceinture de maisons nobles ou de maisons de campagne qui sont des lieux de villégiature ou d'événements politiques. Ce dynamisme fut ensuite prolongé par la reprise ou le renouvellement des activités jusqu'à la période contemporaine. C'est ainsi que au 19e siècle les nouveaux moyens de transport génèrent des activités industrielles. Au milieu du 20e siècle sur le plateau, où la viticulture avait été remplacée par l'élevage et l'arboriculture, la création de grands secteurs urbains entraînera la commune vers son intégration à la ZUP des Hauts-de-Garonne en 1960 et à la Communauté Urbaine de Bordeaux en 1966. Ces changements entraînent la destruction de 3 châteaux et 8 maisons de maître. La population était d'environ 2 500 habitants à la Révolution tandis qu'en 2003 elle atteint près de 22 000 habitants. Les communes de Cenon et Lormont échangent en 1838 une partie de leur territoire afin d'établir la N.10 en limite de communes puis en 1865 le quartier de Lissandre avec ses chantiers de construction navale est annexé par la commune de Bordeaux. D'abord intégrée au canton de Carbon-Blanc, la commune est devenue chef-lieu du canton de Lormont en 1981. Une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager ( ZPPAUP) concerne depuis 2004 le village ancien ; 3 monuments religieux et les vestiges du château de Lormont sont protégés au titre des monuments historiques (1925, 1987, 1991, 2000). L'enquête du Service Régional de l'Inventaire réalisée en 2004, facilitée par la collaboration de l'ensemble de la commune et plus particulièrement des services municipaux et de la Société des Amis du Vieux Lormont, précédée par l'étude en 1989 du patrimoine industriel, a permis de localiser les bâtiments anciens et de repérer quelques vestiges significatifs du passé communal mais laisse l'étude des constructions du 20e siècle à perfectionner.
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description
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Etendue en partie le long de la rive droite de la Garonne mais surtout à 60 m. d'altitude sur le plateau calcaire, la commune de Lormont est d'une superficie de 750 hectares environ, traversée par la vallée du Gua à l'est et par les vallons des anciens ruisseaux du Pinpin et des Garosses dans le village. Abrité par l'antique "roqua de larmon", le port est le lieu de convergence des anciens réseaux de circulation locale et nationale vers Bordeaux, le long desquels s'est bâti le village. Alignées à flanc de coteau, le long des routes et aux principaux carrefours, les plus anciennes maisons sont souvent prolongées d'abris troglodytes. Les palus ont perdu leurs activités agricoles au profit d'activités industrielles elles-mêmes abandonnées pour des aménagements urbains ou naturels en cours d'étude. Les coteaux autrefois partagés en nombreux domaines consacrés à l'agriculture sont occupés par différentes zones d'urbanisation ou d'activités et sont traversés par les nouveaux réseaux de déplacement. L'urbanisation dense du territoire communal nous a conduit à utiliser le terme "en ville" comme milieu d'implantation des édifices sauf pour deux lieux-dits, la Croix et Manoir-du-Moulin. La commune se caractérise donc par deux groupes d'habitat : l'un constituant le noyau ancien appelé le vieux bourg ou bourg doyen composé du Bas Lormont et du Haut Lormont, l'autre en périphérie incluant les zones urbanisées, industrielles ou artisanales du plateau et des bords de Garonne. Les enquêtes réalisées en 1988 et en 2004 ont permis de constituer 68 dossiers et de repérer plus de 350 maisons ou fermes et d'étudier 3 usines, 8 châteaux, 5 manoirs, 4 édifices religieux, 35 maisons et 21 constructions diverses (lavoir, pont, croix, école, cimetière, moulin, etc.). Des dossiers cantonaux mentionnent les lavoirs, cabanes, châteaux d'eau, croix, etc. repérés dans la commune, d'autres concernent les polders et les voies ferrées établis sur le territoire communal.
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site protégé
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zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Maffre Marie-Hélène
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référence
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IA33001237
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© Inventaire général
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enquête
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2004
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date versement
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2006/11/24
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date mise à jour
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2008/11/13
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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