|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maison
|
localisation
|
Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Marcigny
|
aire d'étude
|
Marcigny
|
adresse
|
10 rue du Four
|
dénomination
|
maison
|
époque de construction
|
2e moitié 14e siècle (?) ; 19e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Vestiges d'une maison gothique (fin 14e siècle ?) ; transformations au 19e siècle ; balcon du 20e siècle.
|
description
|
Le bâtiment est traversant, entre la rue du Four et la ruelle-latrine en coeur d'îlot. Sur un rez-de-chaussée qui accueille un garage et une cave en arrière contre la ruelle, se développent deux étages à façade en pan-de-bois et en surplomb successif sur la rue. La ruelle arrière est utilisée pour développer, à chaque étage, un cabinet de toilette en surplomb. En façade sur rue, un balcon est présent au premier étage et le second étage est en surplomb. Le vestige le plus ancien est une petite fenêtre gothique à chanfrein dont on voit la face extérieure dans le mur pignon ouest des combles : perturbée par un conduit de cheminée plus tardif, cette baie suggère que la maison voisine (correspondant au n° 12) prenait le jour de ce côté au niveau des combles actuels, et que la maison du n° 10 ne s'élevait pas initialement sur autant de niveaux. De fait, les autres vestiges gothiques fonctionnant avec le n° 10 sont aux deux premiers niveaux, notamment la porte d'entrée sur rue, un corbeau dans le garage et les poutres soutenant le surplomb du second étage. La porte sur rue, reprise en partie, arbore un chanfrein avec un congé en quart de sphère (fin 14e siècle ?). Le corbeau du garage, une pierre à double chanfrein, est une récupération partielle d'un support architectural. Quant aux poutres du surplomb, elles arborent en sous-face un décor sculpté géométrique d'esthétique gothique : ce décor montre qu'elles devaient déjà faire partie d'un surplomb, mais celui-ci devait alors être implanté plus bas (entre le rez-de-chaussée et le premier étage), si l'on en croit la baie des combles, ou bien elles faisaient partie d'une avancée de toit (typique de la Bourgogne du sud) décorée. Le pan-de-bois est trop enduit pour révéler l'ensemble de la structure et pourrait avoir subi des modifications. On remarque de fait que les autres vestiges, aux premier et second étages, relèvent tous du 19e siècle : une cheminée en pierre "à la bourguignonne", au premier étage, et des fenêtres à cadre de bois en partie chanfreiné, d'imitation néo-gothique, sur la rue et la ruelle. Le balcon a été reconstruit en béton (20e siècle). Escalier dans-oeuvre : escalier droit en pierre.
|
étages
|
rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier droit
|
gros-oeuvre
|
pan de bois ; maçonnerie
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
pré-inventaire
|
rédacteur(s)
|
Chaléat Franck
|
référence
|
IA71001737
|
|
© Région Bourgogne - Inventaire général ; © Ville de Marcigny
|
enquête
|
2010
|
date versement
|
2014/01/28
|
crédits photo
|
Kuntz, Thierry - © Région Bourgogne - Inventaire général
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
|
|