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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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immeuble à logements dit Le Mail
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Maubeuge
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aire d'étude
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Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
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adresse
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Le Mail de la Sambre ; rue de L'Hospice
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dénomination
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immeuble à logements
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édifice contenant
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boulevard dit Le Mail
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4
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parties non étudiées
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magasin de commerce
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époque de construction
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milieu 20e siècle
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auteur(s)
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Fays Emile (architecte) ; Gouvernet Maurice (architecte) ; Lafitte Henri (architecte) ; Lurçat André (architecte) ; Ney Joseph (architecte)
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historique
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Le Mail est une création de l'architecte-urbaniste André Lurçat, présent dès les premiers projets de reconstruction de la ville, figurant sur le plan d'aménagement de la ville de 1945. Il s'agit de l'aménagement d'un boulevard et du quai de la Sambre (IA59001615) ainsi que de la construction d'un immeuble. La datation du projet est approximative : les travaux de MM. Lamy, Thierry et de Mme Colaert en 1993 indiquent les années 1948 et 1952, alors que les premiers plans de l'immeuble, conservés dans le fonds d'archives de l'architecte André Lurçat ne sont pas datés. Les plans plus détaillés du même dossier sont datés entre 1950 et 1953. Les travaux historiques mentionnent les architectes associés à la construction du Mail, réalisée entre 1956 et 1958. Il s'agit d'Henri Lafitte, de Joseph Ney, de Maurice Gouvernet et d'Emile Fays. L'ensemble constitue le bloc 3 de l'îlot F.
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description
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L'architecte André Lurçat envisage ici une création qui marque le paysage urbain et renoue avec les origines de la ville. Le Mail de la Sambre est implanté au pied de la ville haute, le long de la Sambre. Alors que les constructions anciennes tournaient le dos à la rivière, l'immeuble construit le long du boulevard est tourné vers la Sambre. Le rez-de-chaussée surélevé abrite 21 magasins de commerce en retrait sous un portique permettant la promenade à l'abri. Pour rompre la monotonie de la façade longue d'environ 120 mètres, l'architecte a aménagé des avancées, qui abritent également des commerces, et anime l'élévation par l'usage de loggias et un jeu de hauteurs (deux ou trois étages). L'immeuble abrite 54 appartements et couvre une surface de 6468 m². Les murs de l'élévation antérieure sont en brique, l'élévation postérieure, les avancées et les loggias sont en béton. Les archives du fonds Lurçat mentionnent l'usage de la couleur pour l'intérieur des loggias. Nous ignorons si cela a été réalisé. Les entrées de l'immeuble sont aménagées sous le portique, qui est interrompu et souligné par un auvent en béton. Des ébrasements courbes sont recouverts de terre cuite émaillée rouge - ce qui rappelle les immeubles Gounod et César-Franck (IA59001606) - et sont éclairés par des pavés de verre encadrant la porte d'entrée. Les indications pour les plantations ont été partiellement adoptées : des massifs d'arbustes ont été plantés de part et d'autre des avancées, des érables ont été plantés le long du quai mais aucun arbre n'a été planté le long de l'élévation postérieure.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; 3 étages carrés
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gros-oeuvre
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béton ; brique
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couverture (type)
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terrasse
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Luchier Sophie
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référence
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IA59001619
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/25
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date mise à jour
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2012/02/27
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dossier en ligne
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