|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
chapelle des Ursulines actuellement musée des Beaux-Arts (paysages du canal de Bourgogne)
|
localisation
|
Bourgogne ; Côte-d'Or ; Montbard
|
aire d'étude
|
Bourgogne
|
lieu-dit
|
bief 64 du versant Yonne
|
hydrographie
|
canal de Bourgogne
|
dénomination
|
chapelle ; musée
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
C'est en 1821 que les Ursulines s'étaient réinstallées à Montbard, dans quelques maisons achetées rue Daubenton. Mais l'importance prise par la communauté entraîna la construction ex-nihilo d'un nouveau couvent qui fut édifié d'après les plans du frère Maur, de l'abbaye bénédictine de la Pierre-qui-Vire. De style néo-gothique, la chapelle de l'établissement fut bénite le 28 avril 1890 par l'évêque de Dijon, Mgr Lecot, puis, le 3 mai 1893, son maître-autel était consacré par le successeur de Mgr Lecot, Mgr Oury. Si les religieuses furent expulsées des lieux en 1904, une petite communauté se reforma progressivement après la 1ère guerre mondiale, pour ne quitter définitivement Montbard qu'en 1947 (abbé Buisson, Les religieuses ursulines de Montbard 1647-1904. Dijon, chez l'auteur, 1916 ; abbé Nurdin, "Les Ursulines à Montbard", Les amis de la cité de Montbard, n° 40, 1990, p. 15-17 ; Paul Passé, "Notes à propos des Ursulines de Montbard", Les amis de la cité de Montbard, n° 40, 1990, p. 19-23). La chapelle abrite depuis 1980 le musée des beaux-arts de la ville, fondé en 1938. Il présente des oeuvres d'artistes bourguignons ainsi qu'une collection de cycles anciens.
|
description
|
L'établissement sous la plume de l'abbé Buisson en 1916 : le frère Maur "utilise avec intelligence tous les accidents de terrain sur l'éperon dominant la pittoresque cité. Cellules des professes et des novices, dortoirs, classes, cour de récréation, préau, chapelle, rien n'est oublié et tout s'y présente avec aisance et noblesse. Mais parmi cette variété de constructions, la maison de Dieu, comme il convient, excite la plus vive admiration. Sa flèche, svelte et hardie, la pureté de ses lignes, le ton grave et religieux de son architecture, l'harmonie de l'ensemble, tout vaut au frère Maur une réputation d'habileté qui franchit aisément les limites de la Côte-d'Or. L'agencement intérieur n'en est pas moins heureux. A l'ombre de son clocher, le monastère va continuer à fleurir, la ville industrieuse à jouir de l'aisance et de la paix".
|
propriété
|
propriété publique
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (canaux de Bourgogne)
|
rédacteur(s)
|
Inguenaud Virginie ; Lestienne Cécile ; Malherbe Virginie ; Lallement Aurélie
|
référence
|
IA21003955
|
|
© Région Bourgogne - Inventaire général
|
enquête
|
2008 ; 2011
|
date versement
|
2016/03/09
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
|
|