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Réponse n° 17

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site filature de coton Octave Fauquet et cie, puis Filature d'oissel, puis Gustave Le Verdier, puis De Ménibus
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Oissel
aire d'étude Seine-Maritime
adresse quai de Rouen
dénomination filature
parties non étudiées atelier de fabrication ; chaufferie ; cheminée d'usine ; entrepôt industriel ; cour
époque de construction 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
année 1860 ; 1896
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cette filature de coton est construite en 1860 pour la société Fauquet et Cie. Dans les années 1890, elle est reprise par la Filature d'Oissel, puis en 1898 par la société Le Verdier. Une nouvelle chaufferie est construite en 1896. Durant l'entre-deux guerres, la filature est rachetée par la société De Ménibus qui l'exploite jusque dans les années 1950. Actuellement, le site divisé en six parcelles abrite divers petits ateliers de confection et de conditionnement.
Vers 1870, l'usine est équipée de deux machines à vapeur de 120 ch chacune, consommant 2 000 tonnes de houille/an et actionnant 45 000 broches. La production de l'usine atteint alors 1 000 000 de kg de coton filé par an. Il s'agit de fils extrêmement fins dont la qualité a valu à l'entreprise Fauquet d'obtenir une médaille d'or lors de l'exposition internationale de 1878. En 1872, une chaudière à vapeur timbrée à 6, 5 kg est rachetée à la société papetière du Marais installée à la Ferté-Ganches (77). En 1896, un générateur d'une surface de chauffe de 92 m², timbré à 12 kg équipe l'établissement. En 1905, 3 chaudières semi-tubulaires sont déclarées par la société Le Verdier.
L'usine emploie 334 ouvriers en 1882, dont 151 hommes et 183 femmes.
description L'usine, édifiée sur les berges de la Seine, le long de la voie ferrée Paris-Rouen-Le Havre, bénéficie à la fois d'une desserte fluviale et ferroviaire. Le bâtiment à usage d'atelier de fabrication et d'entrepôt industriel est édifié en rez-de-chaussée, toit à longs pans, pignon découvert, tuile mécanique et verre en couverture. La chaufferie construite en brique bicolore et charpente métallique est en rez-de-chaussée avec toit à longs pans, pignon couvert, ardoise.
élévation élévation à travées
étages en rez-de-chaussée
gros-oeuvre brique
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert
couverture (matériau) ardoise ; tuile mécanique ; verre en couverture
couvrement charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
typologie arc segmentaire ; arc plein cintre
état mauvais état ; menacé
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
rédacteur(s) Emmanuelle Le Roy-Real
référence IA76000510
  © Inventaire général
enquête 1994
date versement 2002/12/03
date mise à jour 2004/12/03
crédits photo Kollmann, Christophe - © Inventaire général, ADAGP
 
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((Oissel) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0